Accident[libre]

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Elle avait toujours son ton calme et posé espérant sortir de cet hôpital bientôt. Elle se sentait étouffé par toute ces question mais essayait de ne pas le montré. Honney prenait de la morphine une drogue assez facile à se procurer beaucoup d'infirmier vendait de la morphine à des dealers pour arrondir leur fin de moi. Elle le regardait droit dans les yeux pour lui répondre. On se serait attendu à qu'elle réponde sèchement mais elle restait calme même si son regard donnait une tout autre impression.

-Je prend de la morphine.

Elle soupira légèrement agacé. Noah le savait très bien elle se sentait bien comme elle était et n'avait pas envie d'arrêter la drogue ni dans parler. La seul chose qu'elle voulait c'était qu'on la laisse tranquille. Pourquoi tout le monde se sentait obliger de vouloir aider ceux qui ne le veulent pas. Au lieu d'aider toute ces autre personne qui ne demandait que ça qu'on les aide.

-Écoutez je suis très bien comme je suis et je n'est rien à vous dire. Je n'est pas envie de vous parler de se que vous appelez un problème parce que je ne trouve pas que c'est un problème.

Elle trouvait qu'elle allait bien pourtant si l'on prenait le temps de la regarder on aurait put comprendre. Il suffisait de voir la dose qu'elle prenait. Presque deux seringue! Ce qui était en faite vraiment proche de l'over dose. Non tout le monde préféraient parler et écouter. Mais seulement écouter quoi? Les mensonges de drogués qui veulent juste qu'on les laisse en paix.

-Je peut pas arrêter j'y arriverait jamais j'ai déjà fait de la cure sa sert à rien c'était pire après j'suis un cas désespéré.

Elle parlait sincèrement mais essayait plutôt de le convaincre qu'elle était fichu pour qu'il laisse tomber l'affaire. Beaucoup de gens avait déjà essayé de convaincre Honney personne n'avait jamais réussi. Elle était têtue et ne changerait pas pour les beau yeux de Noah. Même si c'était vrai qu'ils était beaux!^^

- J'ai connu un patient dans un chambre proche, vous savez... Il avait un cancer du cerveau... En trois jours il est décédé... et c'était une des personne que le Docteur Andrews m'a présent. Deux heures environ avant sa mort, je suis allé le voir pour prendre son pouls avec le Docteur. Et je lui ai dit dans l'oreille "Cet homme est un cas désespéré, nous ne le sauverons pas...". J'avais entièrement raison, mais le vieil homme a entendu et il m'a pris la main en me regardant dans les yeux. Sa maladie l'avait rendu aveugle mais il savait où j'étais... il m'a répondu : "N'est désespéré que celui qui veut bien l'être. Seul le temps nous dira si vous aviez raison."

Noah se tut et regarda Honney. Il savait que la jeune femme avait sans doute fait des cures et qu'elle avait replongé. Se piquer à la morphine, c'était un peu comme prendre des somnifères... c'était lourd, difficile à gérer et surtout très dangereux. Elle était jeune, belle, et semblait avoir envie de s'en sortir un peu. Sans se départir de son ton bienveillant, il lui prit la main et lui dit :

- Je ne prétends pas vouloir vous sortir de là, je souhaite juste vous aider. Vous ètes jeune, vous avez du temps devant vous pour profiter de la vie. Je ne sais pas pourquoi vous faites ça... mais essayons au moins d'en discuter, de tenter de résoudre le problème. Si nous échouons, alors au moins aurons essayé. Je ne veux pas vous forcer, juste vous convaincre que vous n'ètes pas un cas désespéré. Pour vous en sortir, vous aurez besoin d'amis, de soutien... et je suis là, si vous le souhaitez.

Il avait été sincère et il voulait réellement l'aider. Outre sa motivation professionnelle, il y avait au plus profond de lui un vieux souvenir... celui d'un ancien ami, aujourd'hui décédé. C'était une partie intime de lui-même mais Noah décida de l'avouer à la jeune fille. Elle en ferait ce qu'elle voudrait, il s'en moquait, il voualit être sincère avec elle. Le regard un peu plus perdu et attristé, il reprit la parole :

- Si je suis aussi tenace c'est parce que j'ai vécu la même situation il y a de cela un bon nombre d'années. J'avais un ami... Sam... nous étions ensemble au lycée. Lui, était orphelin, ses parents sont morts dans un accident de train... Cela l'avait tellement chamboulé quil s'était mis à la drogue dure... il prenait des comprimés d'ectasy. Moi, j'ai tenté plusieurs fois de l'aider, comme je pouvais. Un soir, il en a eu assez, il m'a frappé à plusieurs reprises. Je me suis défendu comme j'ai pu, je savais que ce n'était pas lui qui était responsable... Et puis, je me suis éloigné... j'étais son seul ami restant. Deux semaines après, il est mort d'une overdose... si j'étais resté avec lui, j'aurais pu au moins tenter de le sauver, de le sortir de cet enfer. Aujourd'hui, j'ai le même cas sous mes yeux... à la différence près c'est que je n'ai pas envie que ça finisse pareil. Honney, mon ami avait votre âge, 18 ans...

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Elle sourit, à le voir si tenace il lui faisait penser à sa meilleur amie qui avait tout fait pour la sortir de la drogue jusqu'à sa propre mort. Honney l'avait pris sur son scooter et elle avait eu un accident. Honney avait survécue mais pas sa meilleur ami. Elle ne se l'était jamais pardonné et avait définitivement sombré. Son sourire disparut lassant place à une légère vague d'angoisse. Il tenait sa main et étrangement elle ne se dégagea pas. Noah dégageait un sentiment de bienveillance qui lui donnait confiance en lui même si elle ne le connaissait pas enfin pas bien. Mais elle n'arrivait pas à se méfier de lui. Elle avait même presque envie de tout lui dire mais c'était dure trop dure. Trop de souvenir trop d'émotion. Elle ne savait pas par quoi commencer ni par quoi terminer. C'est la qu'il lui parla de son ami qui consomment de l'ectasie. Elle n'avait jamais consommé autre chose que de la morphine. Il devait se sentir si coupable. Elle ne put s'empêcher d'essayer de le rassurer.

-Vous n'auriez rien put faire se serait quand même arrivé. Vous ne devez pas vous sentir coupable se n'est pas de votre faute si il est mort.

Elle lui sourit et à cet instant même elle voulait tout lui raconter tout lui dire. Peut être qu'il comprendrait ? Enfin presque tout.

-Je me suis fait émanciper de ma famille à 14 ans et j'suis partie faire des études dans un conservatoire de Paris. J'ai dut beaucoup bosser pour payé mes études dans des endroit pas trop bien fréquenté et j'ai commencé à me droguer

A vrai dire c'était son patron qui avait commencé à la drogué mais elle n'était pas du tout prête à parler de ça.

-C'était juste un peut au début puis j'ai pas put m'en passer. J'ai fini mes études et puis après j'ia pas prit le temps d'essayer de trouvé un travail convenable je suis partit en Angleterre et j'ai enchaîné beaucoup d'emploie pas très bien pour pouvoir payé la morphine et j'en prenait de plus en plus.

Elle s'arrêta pourquoi elle lui racontait tout ça. Peut être parce qu'il l'avait touché en lui parlant de son ami et peut être parce qu'elle ne voulait pas vraiment continuer sur cette voix qu'elle c'était façonné. Cette voix qui la détruisait. Elle avait sûrement envie de changer de ne plus travaillé au Luxurious'Club et de ne plus se droguer mais voilà elle savait qu'elle n'y arriverait pas. La seul journée qu'elle avait passé sans se drogué elle avait faillit se jeter par la fenêtre. La morphine c'était tout ce qui la rattachait à la vie ais aussi se qui l'approchait de la mort.

Bon, c'est vrai que la vie de la jeune fille paraissait être un véritable parcours jalonné d'épreuves. En même temps, c'est un peu le même principe pour tout le monde. Il y a parfois des périodes qui ne sont pas super à vivre. Noah savait bien de quoi parlait Honney. A vrai dire, il ne se sentait pas coupable, juste qu'il avait la haine quoi. C'était osn meilleur ami et il avait baissé les bras, par pur égoïsme... car il est toujours très compliqué de s'en sortir, c'est comme ça pour la drogue comme pour l'alcool. On s'y habitue, et puis on ne peut plus s'en passer, comme si la Nature nous avait fait naître avec une seringue ou une bouteille dans la main. C'est un geste qui devient de plus en plus naturel et qui détruit...

Honney avait commencé jeune, il lui serait très difficile de s'arrêter là, comme ça, d'un coup, c'était quasiment impossible même. Il existait des produits de substitution qui permettaient aux toxicomanes de ne plus prendre des substances dangereuses. Le jeune Harmon, qui dans son esprit avait clairement établi la guérison comme un but à atteindre, écouta très attentivement ce qu'elle lui disait. L'environnement professionnel jouait un rôle primordial. Si l'emploi était trop stressant ou trop lourd, il serait difficile d'aider la jeune fille.

- Ne pensez pas que je me moque de ce que vous me dites, c'est très important de savoir écouter. Mais, j'avais pensé que vous aviez fait ça par défi, un peu comme les ados... ne m'en voulez pas, je ne vous sous-estimais pas. J'avais des idées un peu pré-conçues. Il n'y a pas de miracle, vous savez, pour arrêter il ne faut pas stopper net d'un coup.

Bon, comment lui expliquer qu'au fond, elle ne pourrait jamais cesser de se droguer du jour au lendemain ? Il aurait pu citer un petit tas de proverbes qui lui passaient par la tête comme... "La voie de la guérison est longue et douloureuse..." mais non... évitons de rendre la situation négative. Déjà qu'Honney n'avait pas l'air de croire beaucoup en elle. Il reprit donc avec un ton plus cool :

- Je ne pensai pas avoir à user de mes cours avec les patients mais bon, un peu d'explications ne serait pas de refus. Je vais vous expliquer clairement ce qu'il se passe... en fait, lorsque si vous arrêtez de vous doguer d'un seul coup, votre corps sera en manque... c'est comme si vous enlevez tout le carburant d'une voiture. Et donc, vous allez commencer par stresser, vous énerver et finalement remettre de l'essence... donc vous redroguer. C'est un cercle vicieux, comme un tourbillon. Un bateau ne peut pas sortir seul d'un tourbillon comme celui là, il a besoin d'être aidé. Les stages de désintoxication ce n'est pas le plus agréable, la plupart des gens attendent de sortir pour reprendre leurs produits illicites. Je ne prétends pas m'y connaitre à fond mais, j'ai envie de vous aider. Je sais que vous voulez vous en sortir. Il vous faut un appui et je veux bien l'être. Mais, je ne peux vous aider que si vous le voulez. Qu'en dites-vous ?

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-Noah vous êtes vraiment trop gentil mais je ne pense pas vraiment pouvoir réussir même avec votre aide.

La phrase était courte mais néanmoins formelle. Elle savait depuis déjà bien longtemps elle ne savait faire que deux choses danser et se droguer. Le palmarès n'était pas très glorieux et elle ne l'aimait pas vraiment mais c'était tous se qu'elle avait. la drogue faisiat un peut partie d'elle depuis le temps et elle n'arrivait pas à se faire de cette partie. Quand elle ne se droguait pas elle se sentait emprisonné comme si elle ne pouvait pas continuer à existé, comme si elle n'était pas elle sans la morphine. Pourtant c'était tout le contraire la drogue la transformait la faisait devenir pitoyable et méprisante. Honney regrettait les premières fois où elle c'était drogué mais ne voulait peut être pas pour autant se débarrasser de se que la drogue lui ajoutait. Elle ne savait eut être pas tout simplement comment combler se vide!

-Je crois pas que je pourrais ne serait ce que diminuer c'est comme si ça m'apportait quelque chose de vitale. C'est comme manger ou dormir je me sans mal si je le fait pas .

Pour le verbe manger elle exagérait puisqu'elle ne mangeait que très peut depuis un certain temps car son dernière employeur la trouvait un peut trop grosse à son goût. Pourtant Honney était totalement normale sans aucun surplus de calorie mais sa ne suffisait pas à Darren Roller. Ce dernier exigeait toujours la perfection.
Un autre infirmier annonça à Honney qu'elle pouvait sortir se qui la réjouit assez à vrai dire .[ je clos le sujet pour aller voir un peut mes deux sauveur lol]

-Merci Monsieur Harmon j'espère vous revoir bientôt!

Honney était sincère dans ses mots. Elle avait reprit la possession de ses moyens et dans le couloir pouvait enfin voir ses deux anges gardien. Une japonaise un peut perdu mais qui avait l'air très gentille et ... Non ce n'était pas possible le second était Orlando son colocataire. Elle était assez géné qu'il l'ai vue comme ça. Enfin elel avait eu son comble de gène pour la journée à vrai dire et n'avait qu'une envie rentré chez elle .

Noah n'eut pas le temps de lui donner son numéro au cas où elle changerait d'avis, elle était déjà dehors... Il resta bouche bée devant l'infirmier qui n'était autre que Jeff... Comment pouvait-il la laisser sortir alors qu'elle venait à peine d'arriver dans un état lamentable et il n'avait même pas pu lui donner une ordonnance pour la douleur... comment pouvait-on considérer les patients avec un tel manque de respect ? Honney était parti en coup de vent, ce qui lui valu des sarcasmes de la part de son collègue de travail détesté.

- Ah ah... dommage Harmon, elle t'aime pas beaucoup. Je te dit, tu es loin d'être comme moi, j'ai la classe dans la peau... La blouse met en valeur mon corps d'apollon et les filles me tombent au pied.

- C'est ça... ça doit te faire du bien de rêver. Si tu m'expliquais à quoi tu joues ? Cette fille a eu un accident de moto et tu l'as fait sortir comme ça, elle n'a mêm pas d'ordonnance. Si le Docteur Andrews apprend...

- La ferme ! Andrews n'a pas son mot à dire c'est un patient du docteur Hokins...

- Mais c'est faux, il m'a donne ce dossier tout à l'heure en me disant qu'il n'avait pas le temps pour ce genre de bétises !

Il montra le dossier à Jeff qui le lui arracha des mains avec une vivacité spectaculaire. Un sourire malin passa sur ses lèvres et il lâcha sur un ton arrogant :

- Maintenant, il ne l'est plus. C'est bien mon grand... tu as bossé pour moi. Et oui, dans la vie il y a les gens intelligents et qui réussissent et puis il y a les ratés comme toi, c'est la vie. Je dirais simplement au docteur Hokins que je t'ai surpris alors que tu allais sauter cette bombe... Elle avait plutôt un beau petit c...

Il ne finit jamais sa phrase car Noah lui asséna un coup de poing qui le fit tomber à terre, au milieu du couloir. Il lança un regard noir à Jeff qui tentait de retrouver ses esprits. Ah celle là il ne l'avait pas vue venir... Il l'attrapa par le col et lui dit sur un ton méprisant :

- Ne parle plus jamais d'elle comme si c'était une traînée, elle te vaut mille fois, Jeff !

Et il le relâcha. Les gens dans le couloir avait vu un gars tomber au milieu de ce couloir et devaient se demander ce qu'il se passait. Il jeta un oeil géné alentour. Dans son geste instinctif, il n'avait pas pris en compte qu'il était dans un hôpital. Il croisa alors le regard d'Honney. La jeune fille devait se demander pourquoi il avait réagir ainsi, elle était suffisament proche pour avoir entendu mais avait-elle compris qu'il parlait d'elle ? Il lui lança un regard désolé mais pas résigné... Il se rencontreraient à nouveau, c'était sûr... Il s'éclipsa lentement, honteux d'avoir cédé à la colère de cette manière... "Quel piètre ange je fais..."

[Voilà, fin du topic pour moi. Désolé d'avoir tapé l'incruste... XD]

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