Anges & Démons
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Anges & Démons

Entre le Ciel et l'Enfer, il y a la Terre
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 Nostalgie du pays (libre)

Aller en bas 
AuteurMessage
Ami Miya
Invité




Nostalgie du pays (libre) Empty
MessageSujet: Nostalgie du pays (libre)   Nostalgie du pays (libre) Icon_minitimeVen 31 Aoû - 23:04

Venir voir des canards... Ami n'avait vraiment d'autre à faire ce jour-là. A vrai dire elle ne savait pas quoi inventer. Elle s'ennuyait. Depuis qu'elle s'était levée ce matin, quelque chose n'allait vraiment pas. Le soleil était toujours le même, la journée et la température semblaient parfaites et pourtant la jeune ange ne savait qu'inventer pour se distraire. Elle se sentait vidée de toute énergie et ne savait plus trop bien où elle en était. Elle se demandait même si elle aurait vraiment du "signer ce contrat" pour devenir un ange... Elle ne savait plus où elle allait, ni même pourquoi elle continuait d'avancer stupidement. Après tout, elle avait perdu tout ce dont elle avait un jour rêvé. Ses projets, sa vie la mort les lui avait volé. Elle se sentait dépossédée de tout et cet après-midi, ce n'était une ange expensive et joyeuse qui jetait du pain à des canards affamés mais plutôt une jeune fille égarée qui doutait du chemin sur lequel elle s'était engagée.

Elle jeta des miettes aux volatiles qui se pressaient près de la berge en se disant qu'elle aurait bien aimé le faire mais pas ici. Non, elle aurait aimé être à Tokyo, entendre les bruits de la capitale et surtout parler avec des gens qui n'étaient pas des américains. Elle venait juste de mettre le doigt sur la raison de son malaise. La nostalgie. Le besoin de retrouver un peu de l'ambiance qui lui était si chère. Elle aimait son pays et même si elle blâmait certains aspects de sa culture, elle devait avouer qu'il lui manquait terriblement. Elle se trouvait au final dans une ville qu'elle n'avait pas choisi pour une mission qu'elle n'était même pas sûre de vouloir accomplir. Parfois sa vie (enfin sa vie après sa VRAIE vie) était trop compliqué. Elle aurait voulu que tout ça fut plus simple...

Elle froissa le sac en papier qui contenait le pain puis alla s'asseoir sur un banc, désemparée. Elle était un ange, elle devait aider les gens. Mais quand elle-même avait besoin d'aide pour elle-même, elle n'avait pas d'ange gardien pour veiller sur elle...
Revenir en haut Aller en bas
Matt Roller
-l'Elu-
Matt Roller


Nombre de messages : 82
Job : Proprio' du Starbucks
Habitations : Hollywood
Date d'inscription : 12/08/2007

Purity Index
In ♥: Seul
Purity:
Nostalgie du pays (libre) Left_bar_bleue1/100Nostalgie du pays (libre) Empty_bar_bleue  (1/100)
Mood: Sans repères

Nostalgie du pays (libre) Empty
MessageSujet: Re: Nostalgie du pays (libre)   Nostalgie du pays (libre) Icon_minitimeDim 2 Sep - 2:02

[Besoin d’aide ?]

La vie a ses raisons que les gens, mêmes importants, ignorent. Vous savez, pourquoi se lever le matin à une certaine heure, faire des rêves étranges sans trouver vraiment le sens, avoir des envies qui viennent sans raison, des pensées qui vagabondaient trop loin alors qu’il avait une mission. Cela vous arrivait n’est ce pas ? Oui, cela arrivait à tout le monde. Le monde entier ressentait ce genre de choses. C’était … humain dirons nous. Mais même les anges pouvaient ressentir cela. Je vais vous le prouver. Il était 3 heures du matin, des rêves étranges dans la tête. L’Océan Indien avec un lever de soleil. Une chaleur humide et des rizières. Du travail en communauté avec le sourire et la douche qui faisait du bien après avoir. Des rires. Des sourires sans voir de véritables visages. Des odeurs de curry dans des rues de terre. Des habits de couleurs. Des cris joyeux. Tout cela était totalement déstabilisant, il y avait une impression de retour en arrière, il y a à peine quelques semaines. C’est ainsi que Matt se réveilla en sueur dans son lit de son appartement hollywoodien. Il tourna la tête vers son réveil pour voir qu’il était 3h33. Le jeune homme passa ses mains sur son visage pour enlever sa sueur et se levant de son pieu, il se dirigea vers la douche pour laisser l’eau froide couler sur lui. Cela faisait tellement de bien qu’il y resta presque une heure pour se faire du bien.

Il était 4h du matin quand Matt enroula une serviette autour de sa taille et déambula dans son duplex à la recherche d’une quelconque occupation pour passer le temps. Finalement, le jeune homme regarda la télévision avant de s’endormir en s’étalant de tout son long sur le sofa durant de longues heures. Là il n’y avait pas de rêves, rien que de l’eau et des oiseaux s’envolant vers le ciel. C’était apaisant mais en même temps le lieu ne lui était pas inconnu. Ce fut le grand soleil qui le réveilla, caressant sa douce peau qui avait séché. Roller s’étira avant de voir l’heure : 13h33 !! Personne ne l’avait appelé ou quoi ? Se levant, le jeune homme se précipita sur son portable et vit … 12 appels en absence ! Tous venant du Starbucks, ses employés s’inquiétaient sûrement alors la première chose qu’il fit était de rappeler.


Jeff ? Oui c’est Matt Roller … Je m’excuse mais j’ai très mal dormi et je viens de me réveiller … Tu peux t’occuper de la boutique aujourd’hui ? Je me sens pas vraiment en forme … C’est vrai ? Merci beaucoup ! A demain.

Le voila libre pour la journée. C’était la deuxième fois qu’il ne travaillait pas en 3 semaines. Vraiment, il se sentait un patron pitoyable. Mais l’adaptation totale n’était pas facile, alors en plus si le Patron lui donnait des rêves étranges, le fatiguait ainsi, il ne pourrait pas être opérationnel le jour où Darren viendra frapper à sa porte. Car Matt n’ira pas le voir, ce serait se jeter dans la gueule du loup et il n’était pas idiot à ce point là. Et il savait que son cher frère viendrait tôt ou tard, la patience ne fait pas partie des démons alors bon. Tout vient à point à qui sait attendre. Mais bref, reprenons le cours de la journée pour notre Bras Droit. Etant propre, il alla s’habiller d’un t-shirt blanc et d’un jean foncé où il mit une ceinture pour serrer le tout. Un petit tour devant le miroir pour se coiffer vite fait puis il décida de sortir un petit peu. Son portable dans la poche, ses clés dans l’autre, le voici qui claquait la porte pour aller se balader. Non pas en voiture, notre protagoniste avait besoin d’un peu de temps pour maîtriser le véhicule. Et puis à Hollywood, il y en avait des choses à voir, autant rester dans le quartier. Tout en avançant, les images de cette nuit lui revinrent en mémoire. Un peu de nostalgie ? Oui, ce n’était pas facile, il se sentait comme déraciné, ses habitudes étaient chamboulées, tout comme la manière de se vêtir, de manger, de se comporter en société … Tout était si différent, jusqu’au climat c’est pour dire. Et pourtant, il ne pouvait pas changer, le Tout Puissant avait décidé et lui acceptait sans broncher …

Ses pas le conduisirent jusque devant le Griffith Park et en regardant, il vit au loin le lac et les canards. Comme dans son rêve. Fronçant les sourcils, il leva les yeux un instant vers le ciel.


*Qu’est ce que vous m’avez donné encore comme mission ?*

Le hasard n’existait pas, il le savait et tous ses pas l’emmenaient vers quelque chose de nouveau. Alors Matt entra dans le parc, flânant tout en regardant les couples s’embrasser, les personnes âgées se promener, les enfants donner à manger aux canards. C’était mignon, cela lui donna un petit sourire amusé sur ses lèvres. Mais ses grands yeux bleus se posèrent d’un coup sur une jeune femme, une asiatique, qui semblait si triste mais en même temps si pure. Un ange ? Pourquoi pas après tout, il en saurait plus en s’approchant d’elle.

Il n’avait jamais été timide et avait appris au cours des nombreuses années que le culot pour aborder les gens pouvait sauver plus de vie que l’on ne croyait. Cette jeune femme semblait tellement perdue, cela se voyait sur son visage qui devait sûrement être magnifique avec un sourire sur les lèvres. Alors d’un pas décidé, Matt alla se planter devant elle avec un tout petit sourire désolé, espérant ne pas être jeté. Sait on jamais avec les gens.


Je suis désolé mademoiselle de venir comme ça mais vous sembliez si triste que je ne me serais pas senti bien si j’avais continué mon chemin. Ca ne va pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Ami Miya
Invité




Nostalgie du pays (libre) Empty
MessageSujet: Re: Nostalgie du pays (libre)   Nostalgie du pays (libre) Icon_minitimeDim 2 Sep - 22:11

Quand elle était arrivée à New-York, elle était pleine d'enthousiasme. Elle était vivante, elle avait encore des projets réels qu'elle pensait pouvoir réaliser et tout lui paraissait merveilleux. Son petit studio dans lequel tous les autres se sentait à l'étroit avait des allures de palais. Le bruit des voisins jugé intenable par tous ceux qui venaient ne semblait pas si terrible à la jeune femme qui venait d'arriver. Tout était nouveau pour elle et elle savait que tôt ou tard, elle rentrerait chez elle pour faire partager à ses proches. Elle leur envoyait souvent des mails et se faisait un devoir de garder le contact avec ses parents. Elle menait une petite vie tranquille d'étudiante avec ses petites habitudes, ses manières, ses repères et ses projets...

Et puis, il y avait eu ce soir-là, CE SOIR-LA... Elle était sortie de chez elle, comme d'habitude pour aller travailler à la biliothèque pour peaufiner le projet qui devait faire d'elle la première de sa promo. Elle était plongée dans un des épais volumes qu'elle consultait chaque mercredi depuis deux mois quand soudain le malaise l'avait pris. Un léger vertige, un malaise et une douleur fulgurante dans la tête. Elle avait essayé d'appeler à l'aide, mais il n'y avait personne dans les rayons. Alors elle s'était levée. Avait fait quelques pas. Et s'était effondrée. Dans un soupir. Elle était morte comme ça. Seule, au milieu des livres. Elle avait agonisé quelques instants et avait attendu le matin, petite âme perdue et transie, qu'on trouve son corps...

La bibliothécaire avait tendance à oublier sa présence, discrète comme elle était, d'une discrétion toute japonaise et n'avait pas vérifié qu'il y ait quelqu'un au moment de partir. Elle s'était avancée entre les rayonnages, poussant devant elle un petit chariot... Et puis, elle avait découvert le corps d'Ami, froid et inanimé et avait poussé un hurlement d'horreur. C'était précisément à ce moment-là que l'âme de la jeune japonaise avait lâché prise.

Et puis, elle s'était retrouvée ange dans une ville de lumière où enchantements et damnations se mêlaient dans une sorte d'harmonie toute particulière. Elle avait du chercher sa voie et l'avait perdue alors qu'elle venait à peine de la trouver. Ami avait connu la désorientation pendant des années au Japon alors qu'elle essayait de trouver son équilibre dans une société qui ne jurait que par la compétition. Et maintenant ce pays lui manquait. Elle n'arrivait pas à trouver une véritable place dans la ville de LA malgré le visage qu'elle présentait tous les jours.

Elle ruminait ses sombres pensées en regardant distraitement les passants vaquer à leurs occupations. Les gens vivaient. Ils vivaient tout simplement. Ami, elle était un ange. Pouvait-on réellement parler de vie dans ce cas-là? Les gens vaquaient à leurs occupations sans se douter que tout un monde occulte se prêtait à une grande partie de poker dans leur dos...

C'est alors qu'un inconnu s'approcha, sans même qu'elle l'ait vu approcher. Elle sursauta lorsqu'il lui adressa la parole et leva les yeux vers ce mystérieux interlocuteur pour rencontrer un regard d'un bleu éclatant. Un bleu qu'elle n'avait vu que sur des photos qui montraient une mer turquoise dans un archipel d'îles paradisiaques dans un coin quelconque du Sud du monde...


“Je suis désolé mademoiselle de venir comme ça mais vous sembliez si triste que je ne me serais pas senti bien si j’avais continué mon chemin. Ca ne va pas ?”

Alors qu'elle venait juste de se dire qu'il n'y avait pas d'anges gardiens pour les anges gardiens, son patron lui envoyait de l'aide. Enfin, son patron ou juste le destin. Si tant est que le destin exista réellement.
Au Japon, elle aurait pu rester des heures les yeux dans le vague et l'air suicidaire assise sur ce banc, personne n'aurait fait un pas pour lui demander ce qui se passait. Ici, les gens avaient tendance à plus aller vers les autres. Si c'était parfois déconcertant et destabilisant, Ami l'appréciait énormément. Elle avait l'impression que les humains se comportaient de manière plus “humaines” en Occident.
Elle adressa un petit sourire triste à son interlocuteur et inclinant légèrement la tête selon la vieille habitude qu'elle avait gardé de saluer, se hasarda à poser la question qui lui tenait tant à coeur. Tout en ayant conscience de la poser à un parfait étranger.


“Vous allez trouver ça bizarre, mais avez-vous jamais eu l'impression d'avoir été dépossédé de tout ce qui vous appartenait et d'avoir choisi une voie qui au final ne vous convient pas tant que ça... Avez-vous déjà eu la sensation de ne plus savoir où vous en êtes?”

Elle parlait en tentant d'expliquer sans dire la vérité des choses, en exprimant ses sentiments... Espérant qu'il la comprendrait.
Revenir en haut Aller en bas
Matt Roller
-l'Elu-
Matt Roller


Nombre de messages : 82
Job : Proprio' du Starbucks
Habitations : Hollywood
Date d'inscription : 12/08/2007

Purity Index
In ♥: Seul
Purity:
Nostalgie du pays (libre) Left_bar_bleue1/100Nostalgie du pays (libre) Empty_bar_bleue  (1/100)
Mood: Sans repères

Nostalgie du pays (libre) Empty
MessageSujet: Re: Nostalgie du pays (libre)   Nostalgie du pays (libre) Icon_minitimeLun 3 Sep - 0:59

Mais pourquoi avait il rêvé de son ancien chez lui cette nuit ? Qu’est ce que cela pouvait bien signifier ? Les rêves étaient le reflet de notre inconscient mais pour le Bras Droit, la psychanalyse n’expliquait pas tout. Il l’avait bien stipulé quand Dieu lui avait dit de revenir à Los Angeles que cela ne l’intéressait pas, qu’il était bien ici et que de revenir dans sa ville de mortel allait réveiller de mauvais souvenirs, une vie rythmées par les coups, où son petit bonheur avait du déserter il y a bien des années, quand avec Erin ils avaient décidé de partir mais que lui n’était jamais venu au rendez vous car il avait tragiquement fini dans la cave, dans les bras de son jeune frère. Frère qui aujourd’hui était le démon le plus puissant sûrement et le plus cruel aussi. Ressasser tout cela n’apportait pas la paix tant rechercher par Matt, celle qu’il semblait trouver en Inde, où tout semblait tellement plus facile quand le passé ne faisait pas irruption à n’importe quel moment de la journée.

Ah son ancien pays, l’Inde … Toutes ces odeurs qui lui revenaient en mémoire rien qu’en y pensant, à ces tenues colorées, ces traditions installées, ces croyances et son histoire tellement riche, sans oublier une vie pas encore tout à fait occidentale et tellement ancrée dans la famille quand on s’enfonçait dans les campagnes … Tout y était tellement mieux qu’ici où le jeune homme était enfermé dans un bureau et à se demander quand son frère allait bien pouvoir agir un jour, se décider à venir. Il y avait comme un fossé, quelque chose d’immense à franchir. Finalement l’adaptation serait plus longue que les autres fois, ses quelques déménagements n’avaient rien altéré à son moral ou si peu que cela s’était rapidement effacé au fil des mois. Mais là c’était si profond, ça touchait son cœur. Sa nouvelle vie va être difficile à gérer mais il fallait qu’il y arrive, comme un devoir à accomplir en plus du reste. C’était sûrement pour cela que Là Haut, on lui donnait quotidiennement ou presque des petites missions, des petits rendez vous improvisés pour qu’il s’adapte, voit de nouveaux visages et se penche sur sa condition d’ange, en faisant passer les autres avant lui-même.

Et donc tous les jours, s’il y avait un petit rouage dans le quotidien, le Bras Droit savait qu’on lui mettait un peu de piment, un petit obstacle à franchir. Peut être pour avancer d’un pas dans l’acceptation de son nouveau quotidien … Avec Lisa, on l’avait mis face à quelqu’un de même force. Avec Becca, c’était la confrontation de la peur de Darren. Et d’autres aussi mais qui montraient à chaque fois une facette de lui-même qu’il découvrait et « soignait » dirons nous en aidant les autres. Alors quelle part de sa personnalité allait on lui faire découvrir aujourd’hui ? Pour le moment pas grand-chose, les gens semblaient profiter de cette délicieuse journée. On n’allait pas lui apprendre le bonheur tout de même ! Non, ce ne serait pas cela car quand il vit la jeune femme triste, notre jeune protagoniste s’empêcha encore d’infiltrer les pensées de la demoiselle, préférant qu’elle parle de vive voix, se confier si elle le voulait bien évidemment. Sinon il verrait comment agir. Donc il s’était approché pour lui demander ce qui n’allait pas.

Je vous l’avais dit, le hasard n’existait pas. On ne peut pas dire qu’il n’y avait pas de coïncidences entre les rêves de Matt cette nuit et ce qui se passait en ce moment même. La nostalgie, le déracinement, la sensation d’être perdu. C’était exactement ce que Roller ressentait en cet instant précis. Alors oui, il comprenait la jeune femme au sourire si triste. Il lui rendit un sourire compréhensif, léger sur son visage mais ses grands yeux bleus étaient plein de compassion. Sans demander, Matt s’assit. Il serait mieux pour parler avec la jeune femme. Croisant ses doigts, il tourna la tête envers son interlocutrice toujours avec ce sourire bienveillant qui lui allait si bien.


Vous n’allez peut être pas me croire mais cette impression, je l’ai en ce moment même … Vous aussi je suppose, on ne pose jamais de question en l’air, surtout à vous voir ainsi.

La nostalgie, voila la facette à explorer donc aujourd’hui. Tous ces rêves et ces pensées n’étaient pas anodines, Matt aurait voulu répondre de but en blanc ce qui se passait mais il reprit en exprimant ce qu’il ressentait toujours en gardant son « secret ».

J’ai tout perdu il y a quelques années : famille, amis, patrie. Tout en même temps et j’ai du refaire ma vie plusieurs fois. Je viens encore faire un nouveau commencement mais cela n’avait jamais été aussi difficile, les repères sont difficiles à avoir. Quant au soutien, pas facile d’accorder sa confiance aux gens du jour au lendemain. Je ne sais pas si êtes comme moi, vous n’êtes pas obligé de me raconter votre vie mais sachez qu’être perdu dans sa propre vie arrive plus souvent que vous ne puissiez l’imaginer.

Il tut un instant ses paroles dites avec le cœur mais dans une voix douce où se mêlait aussi un certain charisme.

Croyez moi.

Et accompagnant le geste à la parole, Matt posa sa main sur l’épaule de la demoiselle. Ce contact était souvent accompagné d’une vague de bien être destinée à un peu calmer les craintes et le désespoir qui envahissait souvent les humains, et les anges aussi d’ailleurs. Personne n’est à l’abri d’un vague à l’âme et de tristesse …
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Nostalgie du pays (libre) Empty
MessageSujet: Re: Nostalgie du pays (libre)   Nostalgie du pays (libre) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Nostalgie du pays (libre)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» L'Autostoppeur [libre]
» Accident[libre]
» De passage [libre, qui veut !]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Anges & Démons :: Prélude :: Corbeille-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser