Anges & Démons
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Entre le Ciel et l'Enfer, il y a la Terre
 
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 La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ]

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Lisa Thompson

Lisa Thompson


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MessageSujet: La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ]   La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ] Icon_minitimeVen 23 Nov - 18:30


    -- Mes enfants, le Seigneur dans sa grande bonté n’a de cesse de protéger l’Homme… --

    La voix s’étouffa lentement derrière la porte massive de l’église, se refermant lourdement sur ce prêcheur de bonnes paroles, qui ne faisait qu’allouer les mérites et les grâces de Dieu par toutes les formulations que son Evangile sut lui donner. Le vent battait peu à l’extérieur, mais l’air était frais et humide, l’automne avait plus que pris sa place, mais l’hiver ne semblait pas guetter pour autant la grande ville de Los Angeles. Les gouttelettes ruisselantes par les caprices de nuages trop chargés venaient se déposer dans de légers clapotis sur les tombes éparpillés par delà la maigre clôture de fer forgé noir. Une sorte de brouillard presque factif était venu régner sur les lieux, le soleil avait pris congé, mais Lisa était bel et bien là.

    Ni plus ni moins que dans son allure habituelle, élégante et imposante, sûre d’elle et pourtant si effacée en ces circonstances. Elle se tenait là, droite, un peu moins fière que d’habitude, dans son imperméable blanc, profondément perçant, recouvrant son corps jusqu’à mi-cuisse, où continuait un pantalon de même couleur, à la coupe parfaite légèrement débordante, le col relevé sur sa gorge, le regard allant pour l’horizon, qu’il était impossible de distinguer. Son regard était parfois un peu apeuré devant le silence et l’immobilité, mais elle demeurait aussi sereine, impassible, vivante et pourtant respectueuse de cette morte enivrante qui parcourait chaque partie de son corps avec ferveur et spontanéité. Ses cheveux n’étaient pas liés, ils retombaient dans de légères ondulations sur ses épaules, et le vent venait, de temps en temps, effleurer sa joue, emmenant quelques mèches qui se voulaient rebelles.

    Si son corps était bel et bien là, son esprit n’en demeurait pas moins à plusieurs centaines de kilomètres. Ses pensées s’emmêlaient dans un film parfois très clair et de temps à autre indistinct. De San Antonio à Southampton, Lisa évacuait chacun de ses souvenirs, sans pour autant se laisser aller aux larmes, elle avait la sensation de se vider, que le vent balayait ses regrets, son désespoir, ses doutes, et ses rancoeurs, que la vie était un peu plus simple, beaucoup plus simple. Elle n’avait pas pleuré la mort de ses parents ou de son frère depuis des décennies maintenant, mais le simple fait de demeurer, là, immobile, fixer au-dessus de tous ces corps étrangers, lui donnait la sensation et la satisfaction que sa tristesse s’évadait sans regrets. Illusion ? Probablement, mais le bien que lui procurait pareil purgatoire était plus satisfaisant que tous les doutes et toutes les culpabilités du monde. Pourquoi se sentir coupable de quelque chose d’indépendant de soi ? Le regret était bien plus complexe que le mortel ou l’immortel ne pourrait jamais le concevoir, et s’il existait quelque chose que la mort et l’immortalité n’expurgeaient pas était bien les sentiments. Le sang coulant dans ses veines n’était qu’une part d’illusion, ses muscles se contractant au fil du froid que lui inspire le vent n’étaient qu’illusion, mais les souvenirs et les émotions étaient, eux, toujours intactes, présents, et réels. Elle lâcha un léger soupir, premier signe de sa libération. Aucune larme ne pourrait avoir le même impact.

    Les choses allaient et venaient autour d’elle, et le temps de revenir à la réalité s’approchait à grands pas, si bien que Lisa finit par enfin émerger, consciente de son environnement, ressentant la vie plus que la mort autour d’elle. San Antonio et Southampton étaient loin derrière elle, ou plutôt au fond de son esprit. Elle se trouvait à Los Angeles, devant les tombes d’inconnus par centaines, et elle contemplait avec avidité tous ces défunts qui n’avaient pas nécessairement connu et fait le meilleur. Le vent sembla se faire un peu plus pressant, et les gouttes s’intensifièrent doucement. Ce n’était pas une averse, mais cela le deviendrait rapidement.
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Terry McMoran

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MessageSujet: Re: La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ]   La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ] Icon_minitimeVen 23 Nov - 19:43

12h30. Terry était dans sa petite maison résidentielle, sur Venice beach. Malgré son congé, il n'avait pas réussi à faire la grâce matinée, comme c'était souvent le cas, lors de ses jours fériés. Il s'était réveillé à l'aube, le matin...Sûrement l'habitude de la routine, dirait un spécialiste. Passant toute la matinée, à végéter entre sa chambre et le séjour, il se décida enfin à se remuer, en cette journée mossade. Allumant une cigarette dans la cuisine, il tira les rideaux de la lucarne, pour voir le temps qu'il faisait. La fenêtre ruisselante, lui annonçait la météo, bien évidemment. L'air stoïque et froid, il prit sa veste noire, s'empara de ses clés et sortit de la maison, sa cigarette pendue à la bouche. Sa silouhette athlétique, vêtue tout de noire, s'avança d'un pas lent mais détérminé vers la portière de sa voiture. Terry n'appréciait pas les couleurs, ni tout ce qui pouvait relater de la joie. Préférant de loin l'aspect sécurisant et élégant que le noir, avait pour lui. Dès lors, on pouvait dire qu'il était classe. Il avait un penchant pour ce qui était sobre, et de grandes marques. Son armoire, s'en faisait donc ressentir. Cela cachait sûrement, une idée de grandeur. La gourmandise, qui était un des sept pêchés capitaux.

Le visage, plutôt sombre et balafre, il ouvrit la portière, puis pris place avant de démarrer. Ou allait-il? Là, où la mort était aussi silencieuse que bruyante: au cimetière... La fumée de sa cigarette envahissait la voiture, laissant diffuser des ondulations d'un blanc-gris. L'odeur du tabac, se mélangeant à l'eau de toilette du démon, donnait une effluve sans égal...Du moins pour lui. Cependant, toutes choses destructices avaient une fin. Comme cette cigarette qui venait d'atteindre son filtre. Elle s'était consumée petit à petit, entre les lèvres de Terry, pour finalement s'éteindre dans une dernière étincelle de fumée.Un peu comme lui, le jour de sa mort. C'était en baissant la vitre, que Terry jeta le filtre, sur la route luisante de pluie, qui menait au cimetière. Cet endroit si appésant pour lui...Là, où la mort résidait.

C'était quelques minutes plus tard, qu'il se gara non loin du cimetière...Et de l'église! Comment pouvait-on réunir deux endroits aussi contradictoires? Enfin, c'était la pensée de Terry, du moins. Sortant de la voiture, et s'avançant petit à petit vers le cimetière, ses chaussures laissaient échapper des petits bruits d'éclaboussement, entre béton et eau. Le voilà cependant arrivé aux portes du cimetière. Il ouvrit la grille, et pénétra dans ce lieu où reposaient des centaines de morts. A peine était-il entré que le ciel s'était fait plus gris dans un eclair, laissant échapper des pluies torentielles. Hasard ou ironnie du sort, pour prévenir que l'être des ténèbres était là?Ca restera probablement un mystère. Ouvrant son parapluie, Terry marchait le long des allées, qui séparaient une série de tombe, d'une autre. Regardant les noms, sur les pierres, il fut soudain pris d'une mélancolie, se demandant si sa famille allait le visiter de temps en temps, au chevet de sa tombe.

Perdu dans ses pensées les plus lointaines, il bouscula quelqu'un sur son passage. Cependant, là où la plupart des personnes se seraient excusées, Terry lui continua sa route, sans même adresser un regard à la personne qu'il venait de bousculer. Il ne s'obligeait pas à faire de la politesse hypocrite, si il n'en avait pas l'envie. Il était pour le moins de mauvaise humeur...Comme si un nuage noir le suivait partout où il allait. C'était sûrement le cas, lui qui était un des enfants de Satan.
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Lisa Thompson

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MessageSujet: Re: La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ]   La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ] Icon_minitimeVen 23 Nov - 20:11


    L’automne étant de loin la saison qui rendait Lisa la plus nostalgique, elle évitait souvent de penser à son passé, à ses souvenirs comme à ses regrets, en ces temps tumultueux, se rafraîchissant lentement au fil des jours défilant et dérivant. Cette saison reflétait pour bien des personnes un sentiment d’apaisement, de calme, une sérénité forte et impénétrable, comme si la pluie et le froid guettant pouvait protéger le silence et les lourds secrets qui allaient avec. Pour Lisa, l’automne signifiait avant tout sa date d’anniversaire, et bien évidemment, sa date de mort également. Naître un trois novembre et décéder un deux était assez paradoxal et en même temps cruel. Elle se réjouissait toujours de sa naissance mais ne déplorait jamais sa mort. A quoi bon ? Cela faisait maintenant vingt deux ans qu’elle avait quitté le monde des mortels, et oeuvrait pour le bien dans sa globalité. Si Lisa avait eu tant de regrets, elle n’en serait sans doute jamais arrivée là.

    Telle une promesse que l’on fait au ciel, la pluie finit par s’intensifier au point de tomber dru, dans de puissantes rafales propagées par le vent. La saison nostalgique venait de prendre tout son pouvoir, imposant des plus diluviennes sur toute la vaste ville de Los Angeles, et plus particulièrement le cimetière qui n’en avait qu’un aspect un peu plus lugubre voir hostile. Les gouttes fouettaient son visage avec vigueur, et ses cheveux trempés et légèrement emmêlés venaient se plaquer contre sa peau, laissant de l’eau glisser à l’intérieur de son col, répandant l’humidité jusque dans ses vêtements abrités, au moins en partie. Elle gardait les mains bien enfoncées dans les poches de son imperméable, après en avoir préalablement remonté les pans. Le froid gagnait ses membres, et elle ne tarderait pas à en ressentir les effets. Oui, les immortels gardaient bien des choses, et la sensation de froid comme de chaud pouvait se décider. Lisa y avait toujours succombé.


    Alors qu’elle venait de prendre la décision d’aller se mettre à l’abri dans l’église, puisque la demoiselle était toujours à pieds, un parfait inconnu vint la bousculer sans retenue. Lisa se décala de quelques dizaines de centimètres, légèrement surprise de ce maigre choc, mais bien évidemment parfaitement indemne. Elle eut un moment d’égarement, essayant de comprendre les évènements malgré la pluie battante, et elle se retourna enfin pour discerner la masse sombre s’éloigner dans le rideau de pluie intense qui brouillait rapidement son champ de vision. Elle demeura ainsi, perplexe, pendant quelques secondes. Elle n’attendait pas d’excuses. Un cimetière n’était pas le bon endroit pour cela, ensuite, la pluie brouillait toute communication même lorsque l’on était proche, et ensuite, elle avait toute conscience que bien des hommes en ce monde n’avait pas cette convenance. Un peu de politesse, pensez-vous ! Certains en mourraient peut être. Pur sarcasme, évidemment.

    Elle pensa inutile de s’attarder sur ce genre de petits évènements sans importance, et tourna les talons, alors que son inconnu avait déjà disparu depuis un moment dans les abysses du cimetière presque inondés. Ses talons s’enfoncèrent quelque peu par endroit, où la terre était la plus présente, mais elle parvint avec peine à ressortir de ce lieu sans trop de dommage. Ses chaussures lui avaient au moins évité d’abîmer son pantalon, puisque Dieu seul savait ( au sens propre comme figuré ) combien le blanc était salissant. Elle se hasarda encore quelques mètres, et pue enfin voir les portes de l’église. Quelques pas supplémentaires achevés, Lisa entrouvrit les portes et pénétra dans ces lieux sacrés. Le prêtre avait disparu, et les fidèles s’étaient tous envolés. L’église de Los Angeles n’était pas vraiment populaire, et les seuls vrais rassemblements étaient pour les messes et comptaient un faible taux de participation. La foi était dans sa plus profonde décadence.

    Ne prêtant pas plus d’attention à ce silence et cette immobilité, elle avança d’un pas sûr entre les rangées de bancs, ses talons résonnaient avec ferveur sur les dalles de pierre recouvrant le sol. Elle jetait quelques regards en biais pour observer si quelques personnes se trouvaient là, terrées, elle n’en vit aucune, et demeura bel et bien seul. Elle parvint enfin juste devant l’hôtel et elle jeta des regards autour d’elle, pour essayer d’entrevoir le prêtre. Mais il n’y avait rien de plus que des cierges brûlants un peu plus loin, et Lisa se dirigea en cette direction. Elle contempla pendant quelques instants les flemmes, avant d’allumer deux nouvelles offrandes, priant plus pour la bonté humaine et ses efforts que par la foi elle-même pour le premier, alors que le second allait autant pour la commémoration de sa propre mort que celle de sa famille.
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Terry McMoran

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MessageSujet: Re: La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ]   La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ] Icon_minitimeVen 23 Nov - 22:19

La pluie tombante sur l'herbe du cimetière, Terry s'arrêta devant une tombe en particulier...La date de naissance et celle du décès l'intriguait: « 1995-1997 ». A peine à deux ans un enfant c'était éteint...Comme des millers d'autres, certes. Cela n'évaillait pas la compassion de Terry, mais il se demandait souvent où l'âme d'un enfant, finissait? Au paradis obligatoirement? Peut-être bien. Impossible de conçevoir, dans cette société, que quelqu'un puisse être pourri de naissance. Les gens se complaisaient à trouver des excuses aux criminels, où alors tout simplement aux gens malvéillants. Des excuses telles que « Mais il faut le comprendre, il n'a pas eu la vie facile ». Ce que Terry en comprenait, c'était que si une personne qui n'avait pas de réels problèmes dans sa vie, se mettait à commettre des crimes, il était forcément psycopathe. Alors qu'à l'inverse, si c'était une personne qui avait eu la vie difficile, il essayait de se venger de la vie...Paradoxal et ironnique à la fois! Finalement, valait mieux naître défavorisé pour avoir les faveurs des autres. On vous pardonnait même vos crimes, les mettant sur le compte de la « vie ». De toute manière la question ne se posait plus pour Terry. Aujourd'hui, plus qu'avant, il avait le sentiment d'être destiné aux enfers.Mais il était loin de se douter tout ce que pouvait signifier le fait d'être démon. Ce mal qui vous rongeait nuits et jours...Ce besoin constant de céder à la tentation de faire du mal. L'incapacité à être sincère...Bref, touts les vices qui faisaient d'un démon, un démon. Terry ne regrettait pas son statut au contraire, il en était même content. Mais étant une personne complexe, il lui arrivait de se poser des questions existentielles dans son moi le plus profond. Il était tout de même mort à 26 ans seulement, et n'avait pas connu bien des choses. Mourir si jeune, ne pouvait laisser qu'un goût d'amertume. Ce qui le poussait d'avantage à haïr, celui qu'on appelait Dieu. Il le considérait comme seul responsable de sa mort...Mais enfin...Il s'égarait dans le doux délire de la pensée, et fit un saut de 10 ans dans le passé, en seulement dix minutes. Avant de revenir aussi vite à la réalité, lorsqu'il entendit la porte de l'église claquer. Quelqu'un venait d'y entrer.

Il se retourna pour regarder la maison de Dieu.Cela faisait des années qu'il n'était pas entré dans une église. Dix ou quinze ans peut-être. Enfin...Le temps s'était arrêté pour lui, le jour de sa mort! Prisonnier de son enveloppe, les années étaient devenues assez subjectives pour lui. Quoiqu'il advienne, les années s'étaient arrêtées à 26 ans pour lui. Nostalgie? Non. Juste de l'amertume! Les gens avaient tendances à croire qu'après la mort, les défeints reposaient en paix, avec sérénité...Les anges peut-être. Mais un démon restait tourmenté pour le reste de l'étérnité, la sérénité étant un sentiment qu'il ne connaîtrait plus jamais. Enfermer dans son monde malvéillant, toujours à la conquête de nouvelles vies à détruir. Le moindre mot, le moindre geste, le moindre regard, rempli de vices. Quoiqu'il en était, plus jamais il ne verrait l'intérieur d'une église. Ce serait assez ironnique de voir le serviteur de Satan dans la maison de Dieu. Et tant mieux dans un sens...L'église était la plus grande foutaise, que l'humanité ait inventé. Rien que la croix, qui se dressait au sommet du bâtiment, avait tendance à écoeurer Terry.

Le cimetière était calme. Pas une mouche, pas un être vivant qui y traînait...Il y avait que des morts: Terry et les autres enterrer six pieds sous terres. La pluie devenant pesante, Terry alla se réfugier dans un petit caveau dans le fond du cimetière. Il y venait souvent, par ailleurs. C'était comme un lieu de méditation pour lui. L'intérieur était sombre, avec une tombe vide, posée sur une table, et quelques plaques tombals accrochées au mur avec le nom des morts écrit dessus. Quelques bougies allumées pour apporter le peu d'éclairage, qu'avait le lieu. Terry observait le lieu, avec délectation, avant d'aller se positionner près de la tombe, comtemplant son bois. Il passa sa main dessus, tout en le longeant. Ce lieu le mettait presque dans un état d'extase, laissant enfin libérer son admiration pour la mort, et pour son ambiance funèbre.

La mort n'était jamais très loin des humains. Chaque jour, chaque nuit, elle les accompagnaient dans les moindre faits et gestes qu'ils pouvaient faire, attendant une occasion de frapper, pour les arracher à la vie.Ironnique...Tant de personnes avaient peur de la mort, sans savoir qu'elle demeurait à côté d'eux. Comme une hora qui les suivait. D'un côté ils avaient la lueur qui représentait la vie, et de l'autre une ombre qui représentait la mort. Ca se rapprochait pas mal de la théorie du bien et du mal en chacun, en fait...Dans ses idées pleines de vices, Terry s'approchait d'une bougie, et plus précisément de la flamme, pour voir à quel vitesse elle consumait la cire.
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Lisa Thompson

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MessageSujet: Re: La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ]   La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ] Icon_minitimeSam 24 Nov - 12:21


    -- Vos prières seront probablement entendues, mon enfant.–

    Dans son accès de surprise instinctif, Lisa étouffa rapidement un sursaut, et se jouant de la sérénité, pivota lentement sur ses talons. Elle ne s’était plus attendue à trouver quelqu’un en réalité, si bien que cette voix sortie de nulle part avait eu le don d’éveiller une légère appréhension en elle. Bienheureusement, elle n’était pas spécialement cardiaque, et d’une nature relativement sereine, si bien qu’elle avait gardé une certaine impassibilité, tout en se retournant vers son nouvel interlocuteur. Lisa était loin d’avoir immédiatement pensé au prêtre, néanmoins, il se trouvait bel et bien là, et elle esquissa un léger sourire, puisqu’elle prenait enfin le temps de réellement considérer ses paroles et de laisser sa surprise.

    -- Je n’en doute pas --

    Elle était surtout amusée d’entendre ces quelques mots. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que lorsqu’elle avait besoin d’émettre un souhait envers Dieu, elle se rendait directement dans le bureau du concerné. Il était difficile pour tout autre de comprendre ce fait, mais il était bel et bien ainsi. Tout le monde ne pouvait pas se vanter d’être l’un des bras droits du divin, et donc encore moins d’avoir une parole plus importante et plus prioritaire. La majeure partie des prières adressées était en réalité assurées par les anges, les archanges, et au pire les bras droit. Car, malheureusement, Dieu n’avait pas qu’un homme sur qui veiller et il avait besoin d’alliés.

    Le curé lui adressa un sourire en retour, s’inclina légèrement, et après l’avoir consacré, tourna les talons, retournant derrière son office, pour apparemment rassembler ses affaires légèrement éparpillées. Lisa le suivit du regard, pendant quelques secondes, toujours aussi pensive au sujet de ses paroles, néanmoins, elle finit par contempler à nouveau les flammes intenses qui brûlaient près d’elle, et elle sortit de sa léthargie. Elle finit par jeter un dernier regard sur le côté, et prit la décision de ressortir, puisque l’averse avait dû se calmer. Elle traversa de nouveau la grande allée, et poussa doucement les portes, qui émirent néanmoins pas mal de bruit. Ces anciens édifices n’étaient guère connus pour une qualité remarquable.

    L’averse s’était doucement assoupie, et les gouttes se faisaient nettement plus rares. En revanche, la boue s’était largement répandue, un air frais et même glacial était venu inspiré les rues, et le ciel était plus couvert que jamais. Le temps était loin d’être au beau fixe, mais Lisa se sentait mieux qu’à son arrivée, et c’était justement l’effet qu’elle avait escompté en venant au cimetière. Elle s’enhardit à mettre un pied dehors, et elle jeta un vague regard sur le cimetière déserté. Qu’on le croit ou non, elle eut une brève pensée pour cet inconnu qui l’avait bousculé en entrant. C’était plus fort qu’elle, Lisa se sentait toujours en besoin de comprendre les autres, et venir dans un lieu aussi lugubre n’était pas souvent des plus grands plaisirs. Elle s’en détourna néanmoins.

    Il fallait sans doute mieux qu’elle se mette en route, et qu’elle rentre, faute de quoi, elle allait peut être se retrouver sous le courroux d’une nouvelle pluie, aussi s’engagea-t-elle dans l’allée, bien que prenant de grandes précautions pour limiter son embourbement. La boue semblait son meilleur ennemi pour le moment, et même si elle retenait quelques mauvaises injures, elle en était consciente. Lisa réorganisa à peu près ses cheveux, qu’elle rattacha pour leurs donner une allure plus présentables, puis elle entreprit de sortir de tout ce bourbier, se dirigeant vers la sortie du cimetière et de l’église.
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Terry McMoran

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MessageSujet: Re: La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ]   La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ] Icon_minitimeDim 25 Nov - 16:56

On avait tendance à dire, que dans un cimetière, on ne pouvait pas ressentir la présence néfaste de l'être des ténèbres... Etait-ce vrai? Terry savait par expérience que beaucoup de ses camarades démons, avaient tendances à se réfugier dans les cimetières, dans cette guerre passifique entre le bien et le mal.Sur certaines personnes, le mal se voyait, comme dans un livre ouvert. Sur Terry ce n'était pas le cas. Certes, il devait garder son secret, et il le faisait, mais personne ne se doutait de sa nature...Ce qui pouvait révéler bien des surprises aux personnes qui pouvaient le côtoyer. Tout c'était passé si vite pour lui...Il n'avait même pas eu le temps de dire « ouff » qu'il était démon. Pourquoi démon? Dieu ne disait-il pas lui même que l'erreur était humaine? Qu'il fallait toujours trouver la force de pardonner? Encore une fois, il prouvait la foutaise de tout ce qu'il disait. Puisque lui même ne pardonnait pas certains de ses « enfants », préférant les expédier directement dans le royaume de Satan. Il croyait sûrment les punir de cette manière...Mais il ne se rendait pas compte, qu'il leur rendait service! Avoir carte blanche pour détruire ça avait sûrement été le rêve de bien des humains, dans certaines situations. Quoiqu'il en était, Terry ne s'attardait pas sur sa bougie...Elle se consumait trop lentement, et ça commençait à l'ennuyer. Du coup, il préféra éteindre la flamme avec son index...Non sans grimaçer un petit peu, mais la douleur lui était supportable. De toute manière, c'était dans cette douleure glorieuse que Terry se délectait le plus. Si il était déstructeur envers son entourage, il l'était au tant avec lui même. De toute manière, tout ce qu'il pouvait lui arriver, c'était de ressentir la douleur...Rien de plus, rien de moins.

Encore une fois, il entendit la porte de l'église claquer au loin. Il jetta un coup d'oeil, par la petite ouverture qu'il y avait dans le caveau délabré, et il vit une jeune femme s'avancer vers la sortie. Celle même, qu'il avait bousculée un peu plus tôt. Il prit le temps de l'examiner, de haut en bas, et se rendit compte, qu'elle n'était pas mal du tout...L'instinct de chasseur qui prenait le dessus. « Chassez le naturel et il revient au galop ». A son tour, il s'empressa de sortir de sa cachette, espérant pouvoir la rattrapper avant qu'elle ne sorte du cimetière. Il marchait d'un pas rapide, pour pouvoir arriver à sa hauteur...Il ne savait pas encore comment, il allait engager la conversation, mais il trouverait bien une improvisation sur le moment. Heureusement, qu'elle avait du mal à marcher dans la boue, ce qui facilitait la tâche au jeune démon. Comme ça, on pouvait le prendre pour un dragueur qui n'en finissait pas de raligner les conquêtes, mais ce qu'il fallait savoir sur Terry, c'était qu'il n'avait pas forcément d'arrière pensée. Séduire une personne, pour lui, ne s'arrêtait pas au sexe...C'était bien plus important et complexe que ça. C'était son passe-temps favoris, son jeu. Il ne s'imaginait pas dans un lit entrain de faire l'amour, avec chaque femme qu'il abordait, et bien heureusement. C'était juste le jeu de la séduction qui lui plaisait...Bien sûr, il restait un homme, et si l'occasion se présentait favorable, il ne cracherait pas dessus, mais au départ, ce n'était jamais avec cette idée qu'il abordait une jeune femme. Enfin, en pensant à tout ça, il arriva à la hauteur de la jeune femme, avant qu'elle ne sorte du cimetière. Il se plaça à côté d'elle, puis lui adressa la parole, d'un ton plutôt sympathique:


« Excusez-moi pour toute à l'heure. J'ai manqué de délicatesse. J'aurais du vous demander de m'excuser sur le coup, mais j'étais perdu dans mes pensées.J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. »

Terry la regarda avec un petit sourire et une étincelle malicieuse qui brillait dans son regard bleuté. Il était difficile à cerner. Il était tellement posé et imposant à la fois, que c'était dur d'imaginer ce qu'il pouvait être. Ce qui était certain, c'était qu'en cet instant, il voulait absolument faire la connaissance, de cette charmante femme. N'allez pas lui demander pourquoi, il ne saurait même pas y répondre lui même. C'était juste comme ça. Et ses envies étaient maître de sa raison.

« Vous devirez faire attention à ne pas tomber. La boue peut nous jouer des tours, quand il pleut...Au fait, je m'appelle Terry... »

Encore une fois, un petit sourire vint relever le coin de ses lèvres, toujours les yeux rivés sur la jeune femme.
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MessageSujet: Re: La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ]   La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ] Icon_minitimeDim 25 Nov - 17:45


    Epoussetant rapidement le haut de son imperméable, Lisa essayait surtout de redonner un peu d’élégance à son allure clairement détrempée. Bienheureusement, le tout n’avait pas été trop atteint par la pluie, mais elle savait pertinemment que ses cheveux nouvellement attachés risquaient sous peu de friser, et ce n’était jamais bon signe chez elle. Plus que perfectionniste sur les bords, et ce bien avant son immortalité, Lisa avait besoin de toujours garder de l’allure, et c’était beaucoup pour cette caractéristique qu’elle était parfois intimidante et imposante aux regards des autres, surtout pour le bas de l’échelle divine et les mortels. Toujours vêtue de blanc, Lisa ne jurait presque que par cette couleur, et la pureté de son âme allait de pair avec cette préférence.

    En parlant de pureté d’âme, Lisa ne pouvait cesser de penser à cet homme : Daniel Logans. Depuis qu’elle l’avait empêché de sauter cet immeuble, elle ne cessait jamais de penser à lui, à son corps, à son visage, à ses yeux, à chaque mot, chaque regard, chaque idée qu’il avait contredit et admis. Tout lui revenait souvent en flash back, comme cela, sans qu’elle ne sache ni comment ni pourquoi, elle subissait ou plutôt ressentait chaque chose de cette façon. Elle n’expliquait pas cette sensation, et elle était certaine qu’il ne s’agissait pas d’amour, loin de là, mais il l’avait littéralement fascinée, absorbée, et maintenant, elle avait régulièrement quelques pensées pour lui. Elle se devait de lutter, ce n’était qu’un mortel, elle ne le reverrait jamais, et elle avait fait ce qu’elle devait. Alors, pourquoi s’acharner à y penser ?

    Elle n’eut pas le loisir d’apporter une réponse, que de toute façon elle n’avait pas, qu’elle perçut une voix juste à côté d’elle. Encore une fois, perdue dans ses pensées, elle manqua de sursauter, mais conserva son impassibilité naturelle. Elle pue ainsi remarquer cet homme, juste à côté d’elle, lui adressant la parole pour s’excuser de sa conduite passée, et Lisa apprécia réellement l’attention. Elle était un peu naïve et sentimentale au premier abord, néanmoins, le regard que cet inconnu posa sur elle la ramena à la réalité. Il aurait sans doute été trop beau de le voir revenir à elle pour autre chose que de simples excuses ! Ces hommes ! Elle était surtout amusée d’une telle chose, mais conservant un léger sourire harmonieux en signe de remerciement, elle le laissa terminer.

    -- Rassurez-vous, je vous avais déjà pardonné. Je vous remercie néanmoins de l’avoir fait.--

    Vingt sept ans, un corps superbement sculpté, et une allure élégante, peut être, mais Lisa n’était ni crédule ni naïve quand on y regardait de plus près. Cette lueur malicieuse dans son regard ne trompait pas, et Lisa fut tentée par deux fois de lire dans ses pensées. Et oui, les bras droits avaient de magnifiques dons, et en l’occurrence, il aurait pu lui être utile. Elle n’en fit pourtant rien. Premièrement parce qu’elle n’aimait pas s’immiscer dans l’esprit des gens, sauf en réels cas de nécessité soit pour sauver une vie ou quelque chose du même genre, et ensuite, parce qu’il n’était pas du tout nécessaire de lire les pensées de cet homme pour connaître l’idée qu’il avait derrière la tête. Elle sourit, presque amusée, mais ne traduit pas ses conclusions en mots, c’était tellement flagrant.

    -- Je fais attention autant que je le peux. Terry ? Et bien, je m’appelle Lisa Thompson. --
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Terry McMoran

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MessageSujet: Re: La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ]   La mort n’a de limites que le regret [ Pv Terry ] Icon_minitimeJeu 6 Déc - 22:44

Lire dans les pensées de Terry, serait se mettre volontairement dans un était de choque psychologique. Bien sûr, le jeune officier de police, ne se doutait aucunement du statut de la jeune femme qu'il avait en face de lui. Mais si elle se décidait à se servir de ses dons, et ainsi lire dans les pensées de Terry, elle y découvrirait des idées morbides, des souvenirs sanglants, des projets de vengances, des envies de pouvoir...Enfin, touts ce qui devaient être essentiels sur le CV d'un démon. Il y avait une part d'ironnie à Los Angeles. La plupart des gens que Terry rencontrait, étaient en fait des anges...Paradoxal, puisque jamais il n'a sut à qui il avait à faire. Sauf une fois, ou Darren lui avait révéler que le pauvre jeune homme qu'il avait persecuté à cause d'un PV, était un ange. Pourtant, qu'est-ce qu'il aurait aimé lire dans les pensées des gens. Pouvoir s'imiscer dans leurs intimités, découvrir leurs secrets les plus tabous, connaître leurs souhaits, et leurs rêves. Mais d'ici à ce qu'il passe bras droit, il y avait sûrement une centaine d'année d'attente, qui se profilait. Il avait déjà du mal à passer au stade de démon supérieur, alors il fallait y aller méthodiquement, et ne pas brûler les étapes. Mais, Terry, sous ses airs calmes et posés, n'était pas vraiment patient. Et si tout parraissait serain en lui, en réalité il était une bombe à retardement qui attendait qu'on le declanche.

Enfin, il s'égarait, comme bien souvent, dans ses pensées les plus tordues, alors que la jeune femme en face de lui, lui avait répondue. De suite il prit un air...A là Terry: c'est à dire à demi chemin entre la sympathie et le sadisme. Quand il se permettait d'aborder une femme, il ne voyait pas en elle une nouvelle conquête, mais plutôt une nouvelle victime. Mais pour cela, il fallait qu'il soie un minimum convainquant dans sa " bonne intention". Où du moins, il fallait qu'il le fasse croire. Certaines personnes, même les humains, avait un instinct, une intuition développée, ce qu'on appelle le 6ème sens...Ce qui leur permettait de deviner la perversion d'une âme diabolique. Bien des choses pouvaient être faussées et chachées. D'ailleurs Terry cachait plutôt bien sa nature démoniaque...Mais comme chez tout le monde, il y avait une chose qui ne mentait pas...Les yeux. Touts ce qui étaient cachés par la bouche, étaient révélés par les yeux. Et Terry, avait ce regard...Ténébreux comme on dit...Et le sarcasme la dedans, c'était que bien des femmes, étaient attirées par ce genre de regard. Les humains, étaient tirés comme des émants, en direction du danger, et de ce qui était dangereux. Enfin bref...Terry sourit, puis reprit pour s'adresser à la jeune femme:


" Enchanté Lisa! C'est la première fois que je vous voix, vous êtes nouvelles à Los Angeles?...Remarquez c'est une grande ville, et il est impossible de reconnaître toutes les têtes...Mais je me connais assez pour savoir que si je vous avais déjà vu, je ne vous aurais pas oubliée..."

Un peu flatteur sur les bords le jeune démon. Mais fallait avouer que comme ça on lui donnerait le bon Dieu sans confession.
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