- La table 8, restaurant - [Liiiiibre]

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Rachel était totalement extenuée. Enfin, c'était normal en fait, si l'on considérait qu'elle n'avait fermé l'oeil en tout et pour tout que deux heures la nuit dernière. Mais bon, grande nouveauté, elle n'avait même pas versé une seule larme. On arrête pas le progrès. La jeune femme avait simplement laissé son esprit divaguer et ensuite, impossible de trouver le sommeil réparateur. Elle avait d'abord eu une pensée pour sa famille, et s'était demandé ce qui aurait pu se passer si ses parents n'avaient pas été assassinés par les services secrets Russes des années auparavant. Peut être ne se serait-ils pas entendus ? Peut être ne les aurait-elle pas autant aimé et idéalisé ?! Ou peut être qu'elle n'aurait jamais sombré dans un état aussi pathétique. Rachel avait beau envisager toutes les hypothèses pour se rassurer elle même, elle savait au fond d'elle que si ses parents étaient encore en vie, elle aurait eu une enfance et une adolescence beaucoup moins désastreuse. Elle n'aurait sûrement pas eu des histoires d'amour aussi catastrophiques les unes que les autres où elle ressentait l'immense besoin de s'accrocher à l'être aimé histoire de combler le manque d'affection dont elle souffrait, elle n'aurait sûrement pas cet enorme problème de nourriture et arrêterait de torturer son corps trop mince et enfin, la jolie blonde n'aurait sûrement jamais goûté à la drogue, même si cette période était bel et bien révolue et que personne n'avait jamais rien su de son addiction à la cocaïne et à l'ecstasy. Vous pensez bien que la jeune femme aristocratique qu'elle est en était réellement honteuse. Après avoir pensé à sa famille absente - tout en pensant que si ses parents n'étaient pas mort, elle aurait eu la joie de pouponner des petits frères ou soeurs - Rachel n'avait pas pu s'empêcher de dresser la liste des garçons auquels elle avait rêvé, avec lesquels elle avait eu des histoires chaotiques ou même ceux qui l'avaient abordé. En réalité, presque toutes ses histoires avaient mal finies, en parite par sa faute. Soit parce qu'elle se donnait trop tôt, trop entièrement, soit parce qu'elle était d'une naiveté touchante et que la plupart de ses copains en avaient profité. Encore une fois, le tableau était plutôt palichon. En fait, la belle blonde avait fait un petit point sur sa vie et cela relevait du miracle si elle avait empêché les foutues larmes de couler, ou son corps de rejeter son repas. Sa seule satisfaction était sur le plan culturel: c'était une jeune femme complète, tant au niveau artistique que sportif et une élève brillante et assidue, qu'une belle carrière attendait. Au moins ça de pris. Voilà, terminer sur une note positive. C'était ce que le psy qu'elle n'avait consulté qu'une seule et unique par manque d'envie et par pudeur, lui avait conseillé. Et en fait ça marchait assez bien. Elle aurait un travail fortement rénuméré - même si l'argent était bel et bien le seul souci qu'elle n'aurait jamais - serait reconnue dans sa profession et admirée. Voilà. Là dessus, Rachel afficha un sourire finalement serein et finit par s'endormir. Oups, il était 4h du matin...

A 6h, son réveil sonna d'une façon plus que stridente et la tira d'un sommeil pourtant paisible. Rachel ouvrit lentement les yeux et sortit rapidement de son lit avant de s'étirer. Bien évidemment, elle zappa le petit déjeuner parce que son corps était déjà bien assez gros - c'était du moins l'image qu'elle en avait - et elle se contenta de se rendre à la salle de bains, où elle resta une bonne heure à se préparer, se coiffer et s'habiller histoire d'avoir une allure décente et surtout classe et chic, le contraire de la vulgarité qu'elle méprisait tant depuis toujours. Puis, le quotidien reprit le dessus: les cours à la fac. Les connaissances, les discours déclamés par un prof aussi passionné qu'interessant. Ici, dans les batiments de l'UCLA, Rachel se sentait à l'aise, et bien dans sa peau. A la sortie des cours, à cinq heures, la belle se dirigea vers le Starbucks pour boire un chocolat chaud avant d'adresser un dernier sourire aux personnes qu'elle appréciait avant d'aller se ressourcer à Venice Beach, assise dans le sable. Si Rachel adorait être accompagnée histoire d'oublier ses problèmes et de pouvoir plaisanter, rire, sourire et s'amuser, elle avait besoin de ses moments de solitude, de se retrouver seule avec ses vieux démons. Et la plage était l'endroit idéal pour se ressourcer sans trop plonger.

Les cheveux au vent, Rachel ne saurait pas dire combien d'heures elle resta sur le sable à contempler l'océan... mais en tout cas, cela lui avait fait grandement du bien. Une énorme bouffée d'oxygène en quelque sorte. Une fois rentrée chez elle, la jeune femme retourna sous la douche et se changea de nouveau, histoire d'arborer une tenue convenable histoire d'aller dîner dans un des grands restaurants chics de la ville. La belle blonde mangeait rarement, elle avait réellement du mal, mais manger dans un beau cadre et avec une nourriture qu'elle n'avait ni touchée ni préparée, l'aidait déjà mieux. Oui, Rachel était du genre névrosée et c'était ce qui la rendait si attachante, différente, intriguante. Et facilement manipulable également. Malheureusement pour elle, et heureusement pour vous xD Mais bon, pour compenser, c'était sûrement la fille la plus pure et adorable du monde, du genre difficile à corrompre même si en elle brûlait tout de même un grand désir de veangeance. Bref. Correctement vêtue, la jeune femme jeta un dernier regard critique à son miroir et esquissa une moue peu satisfaite avant de prendre la route. Deux minutes après avoir passé la lourde porte du restaurant, Rachel - connue de ces lieux pour sa parenté - fut conduite à une des meilleures tables et on lui offrit une coupe de champagne. La jeune femme la porta à ses lèvres rosées avant de jeter un regard bleuté autour d'elle. Oui, elle était bel et bien seule

Spoiler:

Il était 6 heure du matin, dans la petite villa de Terry, quand le réveille se mit à sonner. Déjà l'heure de se préparer, pour aller travailler. A vrai dire, le réveille fut difficile...Terry n'avait dormit que quelques heures, ayant passé une bonne partie de la nuit, dehors...Dans des bars. Eh oui, qui disait démon, disait aussi, une vie de débauche et de luxure. Il se mit donc en position assise dans son lit en passant la main dans ses cheveux en bataille. Il prit le réveille et arrêta enfin, son bruit asourdissant! Il bailla une dernière fois,puis se rendit dans sa salle de bain, et se mit sous une douche glacial pour le réveiller! Et on pouvait dire que c'était mission accomplit...Sous l'eau polaire qui coulait sur le corps de Terry, il se débarbouilla vite! Il ressortit avec un simple serviette au tour de sa taille, puis descendit l'escalier pour se rendre dans la cuisine, au rez-de chaussez. On pouvait se demander comment Terry vivait dans une villa sur venice? Il gagnait plutôt bien sa vie et en vivait à sa hauteur. Arrivé dans la cuisine, il prit un bol dans le quel il versa des céréals suivit de lait. Il alla s'assoir à la table et dévora son petit-dej' en lisant le journal. Rien de bien intéressant, des résultats sportifs, des annonces, comme d'habitude. Bref, il finit de manger et remonta à l'étage afin de s'habiller de son uniforme! Eh oui, encore suspendu! Il sortit de chez lui en prenant soin de vérouiller la porte, et commença sa journée de contraventions! Ce qui comme d'habitude le mit dans une humeur draconienne!

C'est donc après sa rude journée sous le soleil, de Los Angeles, qui finit par revenir chez lui exténuer! Une deuxième douche s'imposait...Fallait dire qu'on transpirait sous cet uniforme...Noir qui plus est! Il alla donc prendre sa deuxième douche de la journée, puis en resortit nu. Bah, oui, il allait s'habiller de toute manière. Il enfila bien sûr ses sous-vêtements,puis ouvrit ses placards. Il prit un jean noir, une ceinture à l'éfigie de LV, puis une chemise noire! Tout de noir ce soir. Il s'habilla donc, et se mit une noisette de gel dans sa courte chevelure, devant son miroire. Quelques goûtes d'eau de toilette, et il était près. Il appella un taxi et sortit devant chez lui. Celui-ci ne mit pas longtemps à arriver...Terry grimpa et direction le garage. Une fois devant celui-ci il paya le chauffeur, puis réupéra sa voiture. Une BM noire, certes pas le dernier modèle, mais classe! Terry était du genre à se contenter que du meilleurs. Sa voiture réparée, il la prit donc, et roula en direction du restaurent le plus chic de la ville, certainement...Ou alors un des plus chics.Il se gara dans le parking, puis se dirigea vers l'entrée.

Il entra dans l'établissement luxueux, alors que le portier l'accueilla en lui demandant si il dinait seul ou si il attendait quelqu'un. Et juste au moment ou il alla lui répondre qu'il dinait seul, il vit Rachel Bent! La belle Rachel...Une fille qu'il l'intéressait beaucoup! Il dit rapidement au portier qu'il allait rejoindre une connaissance et s'avança en direction de Rachel. Avait-il des arrières pensées? Oui! Son air fragil, l'attirait d'au tant plus. Celle-ci était magnifique dans sa tenue élégante...Elle buvait son verre de champagne, et Terry ne put s'empêcher de penser qu'il aurait tout donner pour être ce verre..Ce verre qui a la chance de sentir les lèvres de Rachel ( XD). Il se placa devant elle, et la regarda d'un regard pour le moin séducteur et désireux, avant de lui dire sur un ton velouté:

" A faute de ne pas avoir encore accepté mon invitation, puis-je m'assoir, belle Rachel?"

Terry, avait un regard assez insistant, qui se posait sur Rachel.

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Rachel avait donc décidé de dîner à l'exterieur, comme à chaque fois qu'elle avait décidé de se contraindre elle même à avaler quelques bouchées de nourriture, et n'en souffrait pas le moins du monde. A vrai dire, la jeune femme partait du fait qu'il valait mieux être seule que mal accompagnée. C'était une phrase vraie en soi mais malheureusement, l'ironie du sort voulait que malgré tous ses efforts, elle n'arrivait jamais à la mettre en pratique. Ironie du sort, je sais. Quoiqu'elle fasse, elle avait toujours été plus ou moins mal accompagnée, Jade exceptée bien sûr. D'ailleurs, si Rachel avait hérité du caractère d'acier et de la joie de vivre caractéristique de sa meilleure amie, elle aurait sûrement attiré des personnes à son image, sûres d'elle et équilibrée. Malheureusement pour elle, ce n'était pas le cas et les dépressifs ou manipulateurs étaient plutôt ceux qui peuplaient son entourage. Naiveté et gentillesse oblige, la belle blonde ne les voyait jamais venir et en pâtissait la plupart du temps. Julian en était le parfait exemple. Encore lui. Décidemment, elle allait finir par prononcer son prénom encore plus de fois qu'elle avait prononcé celui de Chad du CP jusqu'à la Terminale. Quoiqu'en fait, c'était mission Impossible. Mais mine de rien, ce salaud d'homme marié continuait bien à prouver que toutes ses histoires échouaient lamentablement, parce que Rachel continuait à croire en l'être humain. Malgré les horreurs que celui-ci avait fait subir à sa famille. D'ailleurs, elle savait que si elle finissait par connaître l'identité de l'assassin de ses parents, elle pourrait l'abattre de sang-froid. Peut être que ce serait même la meilleure des thérapies, celle qui pourrait la libérer de ses vieux démons et lui permettre de vivre pleinement comme une femme de son âge. Malheureusement, c'était premièrement profondément illégal et de plus, elle ne le saurait jamais. La vie est mal faite parfois, soit. Rachel arrivait de toute manière plutôt bien à canaliser tout ça et à s'en sortir, même si elle avait ses hauts et ses bas. Seulement, personne n'était au courant, elle était particulièrement secrète de ce côté là et nul n'était obligé de savoir qu'elle passait des nuits entirèes à simplement penser à sa vie, à ce qu'elle était, à comment l'améliorer et à tenter de changer de comportement. La jolie blonde était sans doute une grande tourmentée de la vie et avait quelques nevroses certaines mais après tout, elle était sans doute la meilleure pour les cacher. Comme toute personne aristocratique, elle avait appris d'elle même à tout dissimuler et à préserver les divines apparences. Et puis l'on ne devait pas importuner les autres avec nos problèmes, cela ne les intéressait pas. Rachel s'en était bel et bien rendu compte lorsque durant sa dernière année de Lycée elle avait décidé de se livrer à June - son modèle de l'époque. Elle lui avait parlé de son anorexie mentale et même de son addiction à la drogue - chose bel et bien terminée - et celle-ci avait eu une réaction si disproportionnée et surtout si malsaine qu'elle s'était jurée de ne jamais recommencer. Et pour l'instant, elle tenait plutôt bien sa promesse. Merde. Et voilà qu'elle dibvaguait encore, alors qu'à l'origine, elle était ici pour se changer les idées, tout simplement ! Rachel secoua machinalement la tête et décida de focaliser son attention sur le grand aquarium qui lui faisait face, où nageait des poissons multicolores particulièremetns jolis. Elle but une autre gorgée de champagne et reposa finalement sa coupe, avant de sursauter en entendant une voix - masculine, qui plus est - s'adresser à elle. Si le nom "Rachel" n'aurait pas été pronconé, la jeune femme aurait sûrement regardé autour d'elle histoire d'être bien sûre que l'on s'adressait à elle. Mais là, ça ne faisait pas l'ombre d'un doute. Elle releva donc la tête et coinça une mèche de ses cheveux blonds derrière une oreille, avant de porter ses yeux bleus et limpides sur son interlocuteur. Terry. La jeune femme essaya de dissimuler sa gêne derrière un sourire ravi et adorable avant de se lever gracieusement et avec l'élégance aristocratique qui lui était propre pour le saluer. Bien entendu, si elle avait su mentir - ce qui n"était malheureusement pas le cas - elle aurait pretexté qu'elle attendait quelqu'un, mais là, Rachel savait par avance qu'elle risquait de rougir fortement ce qui risquait de la compromettre quelque peu xD. En fait, elle se sentait assez mal à l'aise de ne pas encore avoir rendu réponse pour son invitation, surtout étant donné qu'il lui tombait dessus justement dans un restaurant. Comme quoi le hasard fait bien les choses parfois. Ou mal. Ca dépend du point de vue en fait. Si elle n'avait pas répondu, ce n'était bien sûr pas un vulgaire oubli, la jeune femme n'était pas aussi stupide et tête en l'air. Elle ne savait juste pas quoi répondre. D'un côté, elle ne pouvait nier qu'elle le trouvait brillant - point non négligeable - charismatique et qu'il possédait énormément de prestance. Ce qui l'attirait. De l'autre, elle sortait à peine de sa période Julian et savait qu'un dîner n'était jamais anondin. Et la jeune femme n'était pas prête à souffrir de nouveau - parce que c'était comme ça qu'elle envisageait la situation, de toute évidence. Seulement, là maintenant et tout de suite, il était devant elle et il fallait faire bonne figure. Rachel afficha son air le plus serein possible et le salua rapidement - l'embrassant sur les joues - déjà troublée alors qu'il venait à peine d'arriver. Oui, elel était une incorrigible fleur bleue et rencontrer quelqu'un dans un restaurant chic l'avait toujours fait rêver. Un peu comme dans ces vieux films qu'elle affectionnait. Mais la vie n'était pas un conte de fées - surtout la sienne - et il fallait bien que cela finisse par rentrer dans sa charmante petite tête. Rachel prit une deuxième coupe sur le plateau d'un serveur qui arrivait dans leur direction et la tendit jolimment à Terry avant de se rasseoir, l'invitant à faire de même

Oh Terry, je suis désolée, j'ai été pas mal occupée ces derniers temps mais je comptais te rappeler, sincèrement. Mais puisque tu es là, assieds toi. C'est mieux de dîner à deux que seule.

Terry souria puis commença par prendre la coupe de champagne que lui avait tendue Rachel. Avant de s'assoir, puisque celle-ci, avait accepter, que Terry partage son dîner. Terry resentait une énorme attirance physique envers Rachel, et avait du mal à se contenir. Oui, il se fit tel un enfant, devant un jouet convoîté.Terry, aimait se battre pour avoir ce qu'il voulait et en même temps, n'acceptait pas le refus! Pourquoi? Eh bien tout simplement, parce que son orgueil ne le permettait pas! Etant vivant, il était comme ça aussi, mais en devenant un être maléfique, ça c'était renforcé. Puis un instant, en regardant Rachel, il se demanda si il était encore capable d'aimer? Un sentiment, qu'il n'avait jamais resentit envers une femme, même en étant envie. Bien sûr, quand il était humain, il avait déjà ressentit un sentiment d'amour...Surtout envers sa famille. Mais c'était difficilement comparable, à l'amour qu'on pouvait porter à une femme. Et malheureusement, Terry n'avait jamais été amoureux de tout son vivant...Et aujourd'hui, face à cet magnifique jeune femme, il se demandait si il était encore capable de tomber amoureux! Dans le cas contraire, il regretterait sûrement de ne pas être tombé amoureux étant vivant, car il ne pourrait jamais connaître ce sentiment. Une histoire d'amour, ne pouvait être que luxure pour un démon? Eh pour Terry, jusque là, tout ce qu'il l'intéressait c'était sa libido. Bien sûr, il pouvait apprécier une femme, pour ses loyaux services, mais il n'avait jamais aimé, et n'aimerait probablement, jamais...Enfin, c'est ce qu'il se dit en tout cas. Sait-on jamais! Peut-être qu'il rencontrera un jours, une femme qui le fera changer d'avis? Peut-être était-ce Rachel cette femme? Mais pour ça, il fallait absolument qu'elle laisse Terry entrer dans son cercle d'amis... Terry n'était pas bête! Il ressentait son sentiment de méfiance...Peut-être grâce à son don développé, ou tout simplement un 6ème sens...Mais il savait que Rachel était mal à l'aise! A dire vrai, il pensait aussi que pérvertir un être aussi innocent, pourrait hausser son estime aux yeux de son maître...Satan! Enfin, encore fallait-il qu'il arrive déformaliser cette relation, si on peut appeler ça comme ça, pour pouvoir pénétrer dans l'intimité de la jeune femme et ainsi connaître ses secrets les plus cachés. Enfin, Terry se laissa aller à ses pensées tordues un moment, avant de revenir sur "terre" et de poser un regard malicieux et espiègle sûr la belle Rachel. Il la comtempla un moment, sans rien dire...Il était intelligent, il trouverait sûrement le moyens de la faire céder, sans que celle-ci ne remarque quoique ce soit. Mais il ne fallait surtout pas la bousculer au risque qu'elle se rebute complètement. Non, il fallait y aller en douceur et avec subitilité. C'était ainsi qu'il releva la coupe de champagne à ses lèvres et en but une gorgée. Il avait une assurance et une confiance en lui troublante. Comme si le monde lui appartenait! L'ambiance était tamisée de le restaurant chic...Presque romantique. Une simple boujie venait éclairer la table de Rachel et de Terry. Une leur sans égal qui venait éclairer le regard bleu foncé du jeue homme blond. Puis, il entreprit de lui répondre, toujours avec le même timbre de voix, doux:

" Ce n'est pas grave! Je sais être patient. Un jours viendra ou tu auras le courage de m'appeler sûrement..." Terry sourit, il avait peut-être touché une corde sensible. Puis reprit: " Dit moi ce que tu as fait, pour être si occuper?"

Dit-il cette fois si, d'un air attendrit. Bien sûr ce n'était qu'une apparence. Dans le fond, il n'était pas attendrit du tout! Mais il fallait bien jouer un peu,sur le psychologique. Et si Terry se dévoilait tel qu'il était, il n'aurait pas au tant de conquête. La preuve qu'il jouait bien la comédie.

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[Désolée du retard, j'étais partie en vacances cheers

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Contrairement à Terry, Rachel n'avait jamais eu d'intuitions sur-développées ou de 6ème sens, bien au contraire. Si certaines personnes étaient paranoïaques et avaient tendance à voir le mal partout, la belle blonde, elle, voyait le bien partout. Tant et si bien qu'elle n'arrivait jamais à distinguer les mauvaises intentions, celles des gens qui prenaient un malin plaisir à se jouer de sa fragilité. Du moins, jamais à temps. Et la jeune femme était toujours déçue, tombant de haut. Si elle était passionnelle et destructrice, c'était plutôt envers elle. En effet, après une enième déception, elle prenait toujours des mesures particulièrement draconiennes et s'accusait comme unique responsable de ce qui lui arrivait. Rachel en était passé par tellement de stratagèmes qu'à vrai dire, elle était presque devenue hermetique à la souffrance, tant celle-ci était singulière. Pourtant, jamais oh grand jamais elle n'avait eu le courage de mettre fin à ses jours. Non pas par envie, mais elle trouvait que c'était la solution de facilité, une fuite. Elle préférait nettement mourir à petit feu et se faire souffrir comme elle pensait le mériter. Bref, Rachel, derrière son apparence douce et aimante portait tout de même une incroyable violence en elle qui ne cessait de croitre, attendant patiamment de se déverser. Mais sur une unique personne uniquement: le meurtrier de ses parents. Elle savait qu'elle ne le retrouverait sans doute jamais, tout ça c'était passé il y a déjà des anneés mais pourtant elle ne perdait pas espoir et possédait même une arme à feu. Elle ne s'en était jamais servie mais savait qu'au moment venu, elle ne flanchirait pas. Pour la belle blonde, cet acte demesuré et irréflechi était la seule façon de boucler la boucle, de mettre un terme à ses souffrances et de s'en sortir. Pourtant, elle avait tout faux. Mais ça, elle ne le savait pas encore. Rachel but avec distinction et élégance sa coupe de champagne de grand cru - après tout, elle était la dernière descendante de la lignée du Tsar, les moyens ne lui manquaient pas - et reposa ladite coupe délicatement en entendant la réponse de Terry. La jeune femme lui trouvait énormément de prestance, de charisme et il dégageait un magnétisme si fort que cela en était presque effrayant. Bien sûr elle était impressionnée par toute cette confiance qu'il dégageait et se sentait à la fois mal à l'aise mais en même très excitée à l'idée qu'un homme comme lui prenne la peine de s'intéresser à elle. Rachel savait qu'elle plaisait aux hommes, mais la plupart du temps, ils ne cachaient pas leur intention première en prenant la peine d'être doux et compréhensif comme l'était Terry. Rachel avait la très mauvaise habitude de tomber très facilement amoureuse, malgré le fait qu'elle se protégeait du mieux qu'elle le pouvait pour éviter de souffrir. Cependant, elle aimait les histoires rocambolesques et impossibles, celles qui étaient destructrices et passionnelles. En férue de littérature qu'elle était, elle idôlatrait les grandes figures des drames romantiques, Hernani en tête... Songeant qu'elle devait formuler une réponse à son hôte, la belle esquissa un sourire malicieux avant de sortir son téléphone portable derni cri, sous l'oeil intrigué de Terry, avant de lancer d'un ton désinvolte et espiègle qu'elle ne se connaissait pas, tout en restant dans un timbre particulièrement doux et feutré, qui lui, était significatif.

Ca n'a rien à voir avec du courage, mais puisque tu as l'air d'en douter, je peux te prouver le contraire maintenant. Ne me tente pas, je suis capable de t'appeler même si je me trouve à moins d'un mètre de toi... Après un autre sourire amusé, Rachel reprit son sérieux à la question pertinente de Terry. Qu'avait-elle fait ?! Tout et rien à la fois. La belle avait le besoin flagrant d'enchaîner les activités histoire de combler le vide qui s'opérait en elle. L'absence de sa meilleure amie avait d'autant plus renforcé ce manque et elle avait doublé ses activités. Pas mal de choses... Mes études me prennent une partie de mon temps libre, et mes loisirs l'autre. Et puis je participe à pas mal de galas de charité, donner de soi pour des causes justes je trouve que c'est admirable. Alors vu que je n'ai pas vraiment le temps adéquat, j'estime que donner des fonds est le moins que l'on puisse faire. Enfin, je n'ai rien fait de bien plus qu'à l'accoutumée en fait, si l'on exclut un séjour à l'hôpital tout à fait begnin. Et toi, tu es de la police si mes souvenirs sont exacts ?

Une pointe d'intêret sonnait à la fin de sa phrase, et petit à petit un schéma complexe fit irruption dans son esprit. Un flic de son côté, c'était exactement ce qu'il lui fallait. Seulement Rachel ne dit rien de plus, elle n"aimait pas s'épancher sur ses vieux démons et encore moins profiter des gens.

Terry, lui n'était pas violent au sens pur du terme, malgré son statut et contrairement à Rachel. Bien sûr, c'était un démon, et il avait une certaine forme de violence en lui...C'était sa nature! Mais pas une violence qui s'extériorisait par un dommage physique...Non, il préférait attaquer, beaucoup plus en profondeur! Si il voulait, il pourrait très bien aller tabasser ou même tuer les personnes qui l'énervaient...Mais et après?A quoi ça l'avancerait? Tuer son adversaire, était pour lui, mettre un terme à ses souffrances, et lui permettre d'échapper à l'horrible sort, que Terry lui réservait. Terry, s'attaquait d'avantage à la psychologie de ses adversaires! Pourquoi? Eh bien tout simplement parce que des dommages physiques se soignaient assez rapidement, et après on passait à autre chose. Tandis ce que la torture psychologique que Terry, infligait à ses victimes, durait à long terme! Une arcade ouverte se soignait en quelques jours...Par contre l'état de nevrose que provoquait Terry chez ses victimes, restaient, pour le moins qu'on puisse dire, longtemps. Et c'était comme ça, que Terry envisageait la vengeance. Autrement dit, il préférait tuer à petit feu, plutôt que d'appuier sur la gachette. A un tel point que la personne subissant la vengance de Terry, aurait sûrement préféré qu'il le tue directement. Terry avait besoin de jouir, de la souffrance qu'il infligeait, il s'en nourissait presque! Bien sûr, nous avons ici, un raisonnement, certainement plus cruel que celui de Rachel. Et c'était tout à fait normal! On ne pouvait pas demander à un humain d'avoir le même raisonnement, que Terry. Quoique, s'il savait les pensées de Rachel, concernant les assassins de ses parents, il la pousserait certainement à comettre l'irréparable, pour l'attirer dans le camp du mal. Une personne ayant tuer de sang froid, ne pouvait pas aller au paradis...Enfin, ne nous égarons pas, Terry ne savait que très peu de choses à propos de Rachel Bent! Et c'était inversement réciproque...Rachel, ne savait que très peu de choses à propos de Terry. Il n'aimait pas se dévoiler, ni parler de sa famille, de sa vie, etc...Il préférait engager une conversation futile, qui avait pour sujet, les alléas quotidiens de la vie, plutôt que de parler de chose profonde. Et c'était précisément pour cette raison, qu'il ne posait ps de question qui pourrait le faire pénétrer dans l'intimité de Rachel...Par exemple des questions concernant sa famille, sa vie amoureuse etc...Non! Car il savait, que si lui, posait ce genre de questions, elle aussi, allait posé des questions, ayant pour rapport la vie privée de Terry, sa famille etc..etc...Et c'était des sujets, qu'il ne voulait, en aucun cas, aborder. ll n'aimait pas parler de sa vie en tant que mortelle, et encore moins de ses expériences amoureuses. Il préférait garder le mystère au tour de ce qu'il était, au tour de sa vie, et au tour de tout ce qui le concernait tout simplement! C'est pour ça, que la conversation qu'il entretenait avec les gens en général était plutôt superficielle et sans grande importance...Enfin, quand on dit conversation...Terry, ne parlait pas beaucoup. Il écoutait surtout, pour mieux cerner la personne qu'il avait en face de lui, et mieux préparer son plan d'attaque. Seulement Rachel semblait aussi fermée que lui, concernant sa vie...Ce qui le frustrait un petit peu, fallait l'avouer! Terry était plutôt silencieux, du coup, en temps normal, ses interlocuteurs en profitaient pour lui raconter leurs vies, leurs déboirs amoureux, leurs joies, leurs malheures etc...Et Terry écoutait! Non pas que ça l'intéressait, mais plutôt parce qu'il se disait que plus il en connaissait sur une personne, plus elle lui était vulnérable! La connaissance, était la clé de la réussite, pour cette petite tête!

Enfin, bref! Il reprit une gorgée de son champagne, toujours avec ce regard velouté, dans les yeux de Rachel...Avant de lui répondre, sur le même ton, qui dégageait une certaine pudeur:

" Oui, en effet...Je suis de la police!" Terry, n'en dit pas plus, sur ses fonctions. Il ne voulait pas s'étaler à ce sujet, puis reprit:" Pourquoi? Tu as commis un crime?"

Bien sûr la dernière phrase de Terry était une plaisenterie, donc à prendre au deuxième degré.

[ ce n'est pas grave!^^]

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Rachel était bien loin d'imaginer quel esprit machiavélique et malsain se cachait derrière l'apparente façade angélique - quel terme inapproprié - et fortement distingué de Terry. D'ailleurs, elle était persuadée que c'était une personne tout ce qu'il y a avait de plus respectable. D'ailleurs il travaillait tout de même à la police, ce qui était un organe carrément important. Même si, bien sûr, Rachel n'accordait que très peu de crédit à tout ce qui appartenait plus ou moins à l'Etat, depuis ce qui était arrivé à ses parents. D'ailleurs, le candidat démocrate aux futures éléctions de 2008 avait plusieurs fois tenté de la joindre, esperant sûrement un soutien financier d'une des fortunes des Etats-Unis. Il pouvait toujours rêver, parce que la jolie blonde n'avait aucune confiance en la politique, ils étaient bien trop corrompus et véreux à son goût. Tout son contraire. Rachel étudiait le droit et les sciences politiques et même si elle était plutôt douée, elle savait que jamais elle n'aurait une grande carrière en tant que politiste, sa grande gentillesse la perdrait, elle était trop fragile pour ce monde impitoyable. Elle se voyait plutôt diplomate ou ambassadrice à l'ONU par exemple. Ca, avait de la gueule, et c'était de son ressort. Consciente qu'elle divaguait encore une nouvelle fois, Rachel esquissa un sourire à la phrase de Terry sur ses pseudo-activités criminelles et décroisa puis recroisa ses jambes trop fines, conséquence de ses nombreuses privations, frôlant par mégarde le garçon sous la table. Elle se contenta de faire comme si de rien n'était, s'excuser l'aurait fait paraître comme une espèce de pétasse pseudo effarouchée qu'elle méprisait profondément. Reprenant rapidement ses esprits et son aplomb, même si elle restait néanmoins troublée - oui, il en fallait très peu à Rachel pour s'emballer et sentir son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine, signe qu'elle allait encore devenir totalement obsedée par un garçon et que penser à lui lui prendrait la quasi totalité de son temps. Puis, après que le serveur eut apporté leurs entrées qu'il avait commandé un peu plus tôt, elle se permit de répondre à sa plaisanterie sur le même ton, sans le quitter des yeux, un sourire mutin aux lèvres.

Oui, et j'ai caché les corps dans mon congélateur, au cas où il y ait la famine un de ces jours. Tu pourras venir vérifier par toi même. Puis elle ajouta, d'un ton nettement plus désinvolte et à la fois sérieux, après avoir pris conscience que rentrer doucement mais sûrement dans un jeu de séduction ne pouvait être que négatif pour elle Je plaisante. C'était uniquement par simple curiosité. On m'a toujours dit que ceux qui travaillaient dans le police étaient frustrés et ressentait le besoin d'avoir du pouvoir sur les autres. Rassure-moi, ce n'est pas ton cas ?

Terry lui avait assez bien cerner la personne qu'était Rachel. En même temps ce n'était pas difficile. Rachel se montrait tel qu'elle était, ou alors elle avait du mal à cacher son vrai visage. Elle apparaissait donc au yeux de Terry, comme la jeune femme qu'elle était: fragile, peu sûr d'elle et sûrement sentimentale.Enfin,ce n'était que le diagnostique de Terry. Mais il se trompait rarement. Etant peu bavard, il avait appris à analyser les personnes qui l'entouraient.On pourrait même dire qu'il était psychologue sur les bords. De toute manière pour manipuler quelqu'un, il fallait avoir cerné, un minimun sa psychologie. Et le démon, l'avait fait avec Rachel. Oh bien sûr, il ne connaissait ni son passé, ni sa vie...Mais il était pas difficile de deviner qu'elle avait une âme torturée.Sûrement des séquelles qu'elle avait gardé d'un passé douloureux. Un passé chargé: le commun de beaucoup d'humain! De toute manière, chaque humain à un moment ou à un autre de sa vie, était malheureux, pour une raison quelconque.Cela pouvait être une peine de coeur, la perte d'êtres chers, ou encore tout simpelement parce qu'ils se posaient des question existentielles.. Un tas de choses pouvaient rendre l'humain triste, passant de la plus futile de ces choses à la plus grave.On pouvait donc facilement en déduire que chaque personne avait des souffrances qui lui étaient propres.Les peines variaient selon le milieu d'ou provenait les humains, la classe sociales, la situation économique etc...Terry avait-il souffert lui? Oui sûrement! Qui pouvait affirmer n'avoir jamais eu de peine? Personne! Et est-ce qu'aujourd'hui Terry souffrait? C'était une question ironnique qu'il se posait à lui même ça. Difficile de répondre, vu que son travail était de faire souffrire, et que la souffrance des autres le rendait heureux.En fin de compte les démons faisaient ce que bon nombre d'humain n'était pas capable de faire: trouver le bonheur dans la souffrance!

Enfin bref, à ses heures "philosophe", Terry s'égarait dans ses pensées, quand il sentit la jambe de la jeune femme venir effleurer la sienne. L'espace d'un instant il se demanda si c'était fait intentionnellement. Mais à voir la réaction qui suivit ce frôlement, il comprit vite qu'il n'en était rien. Pour ne pas la mettre mal à l'aise, il fit comme si de rien n'était également.Et c'est ensuite, qu'elle répondit à Terry et posa une question à son tour...Frustré Terry? Ca dépendait de comment on envisageait les choses. Si avoir soif de pouvoir était être frustré...Alors oui, Terry était frustré!Même si lui il ne qualifierait pas ça comme ça.Mais bien sûr, il n'allait pas répondre la vérité à Rachel. C'est donc avec un naturel fou, qu'il lui répondit:

" Non...Ce n'est pas mon cas. Je n'ai pas une envie particulière d'avoir du pouvoir sur qui que ce soit.J'ai déjà du mal à me prendre en charge moi-même, je ne vais pas encore m'accaparer à diriger une autre personne..." Après sa phrase Terry rit légérement. Encore une fois c'était à prendre au second degrés. Manière humoristique de répondre , que non, il ne voulait absolument pas diriger quique ce soit. Ce qui en réalité, était bien entendu faux.

" Tu sais je viens de remarquer quelque chose...Cela fait un moment que nous nous connaissons de manière superficielle. Mais dans le fond, on ne se connait pas vraiment. Si tu me parlais un peu de toi...De tes origines, ton enfance...Ou alors autre chose que tu aimerais dire."

Terry sourit cette fois à la demoiselle, l'air espiègle. Son entrée était posée devant lui. Il prit le service dans ses mains, et en mangea un morceau avant de reposer son regard sur Rachel.