Matt Roller

Nom : Roller
Prénom(s) : Matthew
Surnom(s) : Matt
Date et lieu de naissance : 08/08/1958 à Los Angeles
Âge : 22 ans mais en réalité 49
Date de décès : 28/08/1980

Rang : Bras Droit

Caractère :
Pour simplifier, disons que Matt est un gentil garçon, un chic type d’après les gens. C’est le genre de personne à qui on aime se confier car il a cette gentillesse sur le visage, cette capacité d’écoute que peu de personnes ont en ce bas monde malheureusement. Mais lui s’en sert au quotidien, tentant de sauver au moins par la parole les gens qui l’entourent. Idéaliste ? Un peu et au fil des années, malgré sa vie difficile, sa mort et ses nombreux exils, rien n’avait altéré cette envie de « sauver le monde », de se dire que personne ne pouvait être totalement mauvais même si personne n’était totalement un saint aussi. Tout le monde a sa part d’ombre, oui même lui mais ce sera expliqué plus tard. Matthew n’a pas de mauvais fond et si des fois il se montre trop honnête d’après des gens, il dit qu’il n’arrive pas à mentir, c’est au dessus de ses forces. Le jeune homme peut faire des cachotteries, en cachette pour que personne ne le sache mais ce fût si discret qu’on ne lui pose aucune question. Rien qu’avec sa gueule d’ange, on lui donnait « le bon Dieu sans confession » alors c’était pratique mais sinon, le blondinet se voulait le plus honnête envers les gens, ne supportant pas lui-même la traîtrise, les coups de poignards dans le dos. C’était fourbe et particulièrement mesquin, exactement le genre de personne qu’il ne pouvait pas supporter. Et Houston sait combien de personnes de ce genre Matt a pu rencontrer en 49 ans d’existence, beaucoup trop et pourtant évitait la violence. On voyait ses poings se serrer mais rarement ils ont frappé. Pour cela il fallait toucher des points sensibles, arriver à percer sa carapace qu’il s’est forgé au fil des années. Evidemment, avec autant d’attention envers autrui, il l’est aussi avec la gente féminine. C’est un gentleman, doux et romantique, sans forcément attendre quelque chose en retour mais pour lui les femmes doivent être traitées comme des princesses et non de vulgaires bouts de viandes. Ne vous étonnez donc d’être bien plus doux avec une femme, même si c’est un démon, qu’avec un homme. Elles méritent toutes la considération d’un homme et cela, il se l’est inculqué seul, personne n’ayant veillé à son éducation. Débrouillard, le jeune homme sait toujours retomber sur ses pieds dans la plupart des situations à force d’avoir vécu une vie où il fallait tout faire et à voyager autant durant ses années angéliques, il sait réagir comme il le faut ou du moins essaye d’avoir un comportement raisonné, histoire de ne pas foncer tête baissée droit dans un mur.
Mais nul n’est parfait, pas même un Bras Droit de Houston. Matt est de ces personnes qui pensent trop, surtout quand il est seul. Repenser à son passé, à ce qu’il aurait pu faire pour sortir d’affaire lui et son petit frère … Et cela amène ce côté culpabilisant qu’il traîne les jours de vague à l’âme, l’air mélancolique de n’avoir rien pu faire en temps voulu et ne rien pouvoir changer au présent. Réfléchi parfois, cela ne l’empêche pas d’être impulsif d’autre, ne pas arriver à contrôler ses montées de colère, de tristesse et autres sentiments négatifs. Fort heureusement pour tout le monde, cela arrive peu souvent, sinon ça pouvait faire très mal.
Donc voila Matthew Roller, Bras Droit grâce à ses qualités indéniables mais vu que la perfection n’existe pas, il ne l’est pas non plus.

Physique :
Ah le physique de Matt … Comme il l’a souvent entendu, il a « une gueule d’ange ». A vrai dire, ce n’est pas totalement faux. Le visage du jeune homme est très fin malgré une mâchoire assez carré, pas une seule ride vient perturber ce doux visage si ce n’est peut être quelques légères cernes en dessous de ses yeux mais sinon ce sont des doux traits qui se plissent quand il sourit, le rendant absolument délicieux. Sa bouche rosée et légèrement pulpeuse donne envie de l’embrasser sur le champ et quand il sourit, son visage s’illumine et laisse paraître quelques fossettes aux coins de ses lèvres et parfois, il montre ses jolies dents blanches bien alignées. Souvent, une petite barbe de deux-trois jours encadre cela, lui donnant un petit côté négligé tellement sexy mais jamais trop longtemps, ne voulant pas ressembler non plus à un homme de cro-magnon. Ce qui frappe le plus les gens, ce sont ses yeux. Vous savez, des yeux d’un bleu des plus profond, des plus vifs et des plus éclatants. Un vrai miroir de son âme pure et douce, le jeune homme y exprime toutes ses émotions et il n’est pas rare de les voir briller de bonheur, même si c’est un évènement tout bête, un rien le rend heureux et donc cela se voit dans ses yeux. Et un ange ne serait rien sans une chevelure blonde. Tantôt coupée courte, tantôt avec des bouclettes légères coiffée selon le vent, il aime le changement de temps en temps histoire changer son visage figé jeune pour l’éternel.
Son corps n’est pas en reste non plus. Haut de son mètre 88, le jeune homme ne fait pas vraiment armoire à glace malgré ses muscles visibles. Fin, élancé mais aussi de belle carrure, Matt possède des bras aux muscles ressortissant, un torse imberbe aux pectoraux visibles et ferme ainsi qu’une paire d’abdominaux bien dessinée, voyant un certain entretien de sa part pour ne pas se laisser aller. Les poils ? Il a de la chance de ne pas en posséder plus que cela.
Sa tenue est souvent classe mais sans prise de tête, Matt n’est absolument pas le genre de type qui passe des heures à chercher ce qu’il mettra aujourd’hui mais ce n’est pas non plus quelqu’un de négligé et s’habillant comme l’as de pique. En général, il est affublé d’un jean et d’une chemise. Tout simple mais suffisant pour être élégant sans grande démesure. Quand l’air se rafraîchit, il rajoute une veste. Sinon, c’est des t-shirts qu’il a à profusion. Peu d’accessoire mise à part sa chaîne en argent et une montre pour être toujours à l’heure.
Rien de plus, rien de moins, la clé de la beauté, c’est la simplicité.

Goûts du personnage :
Encore une fois, notre protagoniste aime les choses simples. C'est tout d'abord un sportif puisqu'il court souvent sur la plage pour se détendre, fait aussi beaucoup de sport histoire de s'entretenir comme de la boxe ou de la natation (en piscine et en mer). Féru de littérature, Matt dévore les livres qu'il trouve quand il en a le temps bien que celui ci lui manque souvent et qu'importe le genre du pendant que l'histoire prend au corps.
Un peu gourmand, l'ange adore les cappucinos et les gâteaux indiens comme les bibincas, gâteaux à la noix de coco. Mais il ne refuse pas un hamburgers de temps en temps même si la cuisine est un de ses passe temps.

Signes particuliers :
Il parle plusieurs langues couramment
Il a tendance à tripoter sa chaîne quand il pense ou qu'il est nerveux

Croix (anges uniquement):
Il arbore une croix en argent autour du cou que sa dernière petite amie mortelle, Erin, lui a offert en cadeau de leur première année de couple. Il ne la quitte jamais.

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II- Vous

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Un commentaire: //

Histoire Mortelle:
8/08/1958, le petit ange blond voit le jour. Oui déjà à cette époque, il avait typique le physique angélique qu’il a conservé tout au long de sa courte vie et même au-delà. Mais nous nous égarons, revenons plutôt au jour de sa naissance. Il était né sous le chiffre de l’Esprit, une suite de 8 jusqu’à l’horaire de la naissance, 8h08. Le petit bébé fut prénommé Matthew, juste parce que le médecin accoucheur s’appelait ainsi et que la mère n’avait aucune idée. A vrai dire, Hilary Roller s’en foutait royalement, ce bébé elle n’en voulait pas vraiment mais n’avait pas assez d’argent pour se faire avorté et elle n’avait pas envie de souffrir le martyre pour mettre fin elle-même à ce calvaire. Alors, elle se traîna pendant 9 mois et calma malgré tout son addiction pour l’alcool pour que le bébé ne devienne pas un « mongol attardé qu’il faudrait se coltiner toute sa vie » comme elle disait si bien. Lance, le père, continuait de boire et se moquait royalement d’avoir une véritable famille. Violence, boisson et pauvreté était leur lot quotidien. Autant dire que le petit Matthew n’était pas tombé dans la famille idéale. Et bien vite, ce bébé fut traité comme un moins que rien. Sa mère oubliait de lui donner le biberon, l’abandonnait dans le linge sale alors qu’elle était ivre morte et plusieurs fois, avait voulu l’étouffer quand il se mettait à crier. Instinct de survie ou autre, le petit être ne pleura plus. Il ne pleurera pas avant plusieurs années d’ailleurs, se contentant de souffrir en silence, attendre qu’on vienne le délivrer, qu’un petit bonheur tombe du ciel. Durant ses 8 premières années, il fut un enfant des plus sages, jouant dans un coin avec ce qui lui tombait sous la main, faisait bien ses devoirs et se cachait de ses parents. A moins que ses parents se cachent de lui. Parfois, les parents ivres morts ne revenaient pas de leur tournée des bars pendant plusieurs joues. Alors, imaginez un petit enfant de 5-6 ans tout seul dans un appartement, mangeant ce qu’il trouvait, c'est-à-dire pas grand-chose, allait à l’école et revenait. Ils vivaient dans un immeuble d’alcooliques et de toxicos, personne pour garder le pauvre garçon solitaire, un peu trop maigre au goût de sa maîtresse qui lui demandait comment cela se passait à la maison. Lui disait qu’il s’en sortait pas trop mal, qu’il était un grand garçon. Généralement, les enfants dans un cadre vie perturbé n’avaient des notes extraordinaires. Mais Matt était de ceux qui se jetaient à corps perdu dans la scolarité, à défaut de ne pas avoir autre chose.

La solitude fut rompue le jour où sa mère ramena un autre bébé, son petit frère, Darren. Quelle joie d’avoir un autre enfant dans cette maison bien trop sombre, même à deux. Il n’avait que 8 ans mais se fit la promesse de veiller sur ce petit bout pour qu’il ne vive pas cette solitude que lui avait connu.

« Je te promets de ne jamais te sortir de là un jour. »

C’était donc l’aîné qui donnait les biberons à ce bébé lui aussi délaissé, le faisait dormir dans son lit, le veillait, le voyait grandir. Une sorte de mini père, le protéger de ce monde cruel, de cet abandon, qu’il conserve son innocence le plus longtemps possible, pas comme lui. Il lui apprit à ne pas pleurer, à être fort, à rester un enfant alors que lui-même en était encore un, à marcher, parler … Bref, tout ce que des parents sensés devait faire. Aller à l’école était comme un déchirement, laisser Darren seul trop longtemps lui faisait peur alors il rentrait en courant le midi et après l’école pour voir comment il allait. Mais ses parents ne leur firent aucun mal durant les trois premières années de la vie de Darren. Du moins physiquement parlant, car les blessures de l’âme seront à jamais gravés en eux. Tout bascula quand il eut 11 ans, ce jour où sa mère se suicida dans leur baignoire crasseuse. C’était idiot, Hilary avait commencé à arrêter de boire, Matt l’avait même vu sobre pour la première de sa vie, quelques jours avant. Même si elle n’était pas une bonne mère, pas une mère tout court, Matt fut rongé par le chagrin et versa quelques larmes. Mais pas beaucoup, il fallait protéger Darren qui ne comprenait pas. Allez expliquer à un petit enfant que sa mère ne reviendrait jamais, allez expliquer qu’il ne saura jamais ce que c’est d’avoir une maman … Et allez expliquer à cette ordure de père que la colère et la violence ne servait à rien, surtout pas à l’encontre d’un petit garçon. Lance tapa son plus jeune fils juste parce que celui-ci ne partageait pas leur peine. Un adulte frappant de toutes ses forces un enfant. D’abord interdit, ne sachant pas quoi faire du haut de son petit mètre 40 et de ses 11 ans, Matthew supplia son père d’arrêter, se mettant entre lui et son frère, inconscient et en sang. Il lui sauva la vie une première fois et le soigna en l’emportant dans sa chambre, l’hôpital étant trop chère. L’enfer allait commencer pour notre petit ange et son frère …

Le quotidien n’était fait que de haine et de coups. Leur père venait les frapper sans avoir de raison précise, même si tout était impeccable. Très tôt, Matt entretenait la maison, allait faire les courses avec le peu d’argent qu’ils avaient, faisait la cuisine tout en continuant d’aller à l’école et veiller sur son frère. C’était impossible de tout gérer mais les épaules de l’ado se devaient d’être solides pour endurer le tout, sans parler des coups. Le blondinet préférait se faire frapper plutôt que son père ne touche ne serait ce qu’un seul des cheveux de son cadet. Il était donc régulièrement rué de coups, couvert de bleus. Mais il grandissait, gardant toujours cette ligne de ne jamais faire comme ses parents, ne jamais sombrer dans la violence ni la haine. Il était toujours ce bon élève au collège puis au lycée en plus de devenir un charmant jeune homme. Il grandissait, s’embellissait en ayant cette « gueule d’ange » comme disait les filles. Joli compliment qui le troublait car il fallait avouer que niveau vie sociale, ce n’était pas trop ça. Il ne sortait jamais, ne voulait jamais laisser Darren seul avec leur père fou et alcoolique et qui détestait le petit dernier. Mais la vie parfois valait son pesant de sacrifice, Matt refusait d’abandonner l’être qu’il aimait le plus au monde pour quoique ce soit … Quand il entra au lycée, il fit la connaissance d’une charmant jeune femme, Tina. Belle avec sa crinière rousse et lisses, ses grands yeux verts pétillants et surtout cette sincérité au fond des yeux. Ils se voyaient souvent, après les cours quand ils finissaient tôt car après lui devait aller chercher son petit frère à l’école. Cette amitié devint sa première histoire d’amour. On lui donnait un petit bout de bonheur, on lui donnait l’amour qu’il n’avait jamais reçu et se sentait renaître. Ils se ressemblaient tellement : elle vivait dans ce quartier pauvre aussi, veillait sur ses frères et sœurs car sa mère était malade et son père travaillait tellement qu’elle ne le voyait jamais, n’avait pas vraiment de vie sociale mais avait foi en l’avenir et en Dieu. Comme lui, Matt ne manquait jamais une occasion pour aller prier à la chapelle, demandant que les deux frères Roller partent de cet enfer. Un soir, Matt ne rentra pas chez lui. Ce fut le seul jour, il avait 17 ans et sortait avec Tina depuis plusieurs mois. Jamais ils ne s’étaient vus en dehors du lycée un soir comme cela. Lui avait dit à Darren qu’il rentrerait tard, pour une fois il avait fait preuve d’égoïsme pour se sentir exister. Ce n’était pas le bon soir car pendant que lui se promenait sur les quais de Long Beach avec sa copine, son frère se faisait taper par son père. L’un vivait l’enfer et l’autre le paradis, cela prête à sourire quand on connaît la suite de leurs vies. Cette nuit là, Matthew ne rentra pas. Les deux jeunes gens, libérés comme de leurs quotidiens désastreux s’étaient laissés emporter par l’amour et dans un petit motel en bord de mer, payé avec leurs maigres économies qu’ils avaient dans leurs poches, les deux amoureux s’aimèrent pour la première fois. Ils y passèrent la nuit et le réveil fut des plus difficiles, chacun repartant le cœur léger dans leurs mondes respectifs. En rentrant chez lui, il ne vit pas Darren.

« Où est Darren ? »
« Au lieu d’aller t’envoyer en l’air avec ta pouffe, tu ferais mieux de surveiller ton frère. »

Il serra les poings mais ne répliqua pas, cela volait trop bas. Peut être que Darren avait fait une fugue, après tout il devenait l’archétype du garçon perturbé s’enfonçant dans la violence alors une connerie de plus ou de moins … Pourtant, Matt le cherchait, se disant qu’il était impossible que son petit frère l’ait abandonné, non il lui aurait au moins laissé un mot ou quelque chose pour le retrouver où qu’il soit. Au bout de deux jours, il mena son enquête avant de le retrouver à la cave, dans un piteux état. Ce spectacle donna au jeune homme les larmes aux yeux mais il essuya ses yeux bleus rageusement et sortit son frère de là pour le soigner à nouveau dans son lit, ne cessant de s’excuser. Il culpabilisait de l’avoir laissé.

« Pardon petit frère, si j’avais su … Je suis là maintenant. »

Mais quand le père découvrit cela, quand il vit Darren chez eux, il empoigna Matt par le col de son t-shirt et l’envoya violemment contre le mur avant de le frapper avec toute la rage d’un homme bourré. Son haleine putréfiée donnait envie de vomir et ses menaces sortant de sa bouche faisaient peur.

« Je vais te tuer … Tu vas voir ce que c’est de me désobéir. Tu te prends pour Dieu peut être à sortir avec une pétasse et sauver ton frère. Tu vas le regretter »

Mais le jeune homme ne se laissa pas faire et se rebella, refusant de se faire frapper car il aimait une fille et son frère. Jamais. Alors, après de nombreux coups, il réussit s’extirper des griffes de son père et ce soir là, ne dormit pas, peur qu’il vienne les tuer tous les deux dans leur sommeil.

Il sortit avec Tina jusqu’à la fin du lycée où il obtint bien sûr son diplôme mais arrêta les cours, il fallait qu’il subvienne aux besoins de son frère vu que son père ne bossait pas et que les petits boulots ne suffisaient plus. C’est à cette période que sa petite amie et sa famille déménagèrent pour Boston car le père avait trouvé un meilleur emploi là bas et qu’ils pouvaient soigner sa mère. Son petit bout de bonheur s’en allait loin de lui, mais elle lui donna une lettre qu’il conserve encore d’ailleurs aujourd’hui. Mais il avait plus important à faire que de se lamenter sur son sort : remettre son petit frère sur le droit chemin. Il n’était pas rare qu’il aille le chercher dans la rue alors qu’il se battait avec d’autres petites racailles, le voir voler ou chose du genre. Bien sûr, jamais le futur ange ne le dénonça mais il lui faisait comprendre que cela ne mènerait à rien, qu’ils allaient bientôt partir car il mettait des sous de côté. Mais apparemment, Matt parlait dans le vide car son frère continuait ses activités. A la maison, il y avait toujours des coups mais l’aîné répliquait avec une telle force que son père ne le touchait plus ou presque. Il avait trouvé un job de caissier dans le petit supermarché du coin. Ce n’était pas le boulot de rêve mais ça faisait rentrer de l’argent dans son compte à sec.

A 20 ans, une autre jeune femme fit son apparition dans sa vie. Belle comme un ange aussi avec ses cheveux noirs et ses yeux bleus, son corps élancé et sa douceur inégalable du doux nom de Erin. Entre ses deux petites amies, il y en avait eu quelques unes mais jamais d’assez compréhensive au sujet de sa vie. Mais elle, elle le comprenait et le soutenait. Vivant elle-même avec un père alcoolique mais non violent, elle vivait aussi un cauchemar et cherchait à s’en défaire. Leur histoire d’amour fut pour eux une délivrance. Mais comme des amants maudits, ils ne pouvaient se voir que la journée ou alors il fallait planifier leur sortie nocturne pour que personne ne sache. C’est ainsi que se construisit leur histoire, dans le secret mais dans la force et la foi de se savoir un jour réuni. Leur histoire dura deux ans et durant tout ce temps, ils économisaient comme des dingues pour pouvoir s’enfuir. C’était cet objectif, ce bout du tunnel presque atteint qui le faisait continuer. Ils avaient prévu de s’enfuir, en emmenant Darren bien entendu, loin de Los Angeles qui avait causé tant de soucis. Un soir, assez tard, il avait fait le mur et était rentré alors que son petit frère ne dormait toujours pas. Il avait ce sourire aux lèvres, celui qui annonçait les bonnes nouvelles. Il prit son frère dans ses bras.

« C’est bientôt fini, j’attends ma prochaine paie qui arrive après demain et on s’en va tous les quatre. »

Son frère n’avait pas du comprendre, cherchant la quatrième personne mais avant qu’il ne posa la question, il rencontra les yeux bleus pétillants de son aîné.

« Je vais être papa Darren. Erin est enceinte. »

Ce fut sûrement la première fois qu’il dormit aussi bien … La dernière fois aussi. Le lendemain, Matt était rentré après avoir passé un doux moment avec celle qui portait son enfant avant de rentrer. Il était tard, il avait du faire la fermeture et était donc rentré tard à la maison. Ce qu’il y découvrit fut un spectacle des plus horrible : son frère allongé au sol, visiblement gravement blessé et leur père continuant de le frapper. Peu importe la raison de cette maltraitance, Matt se jeta sur Lance pour qu’il lâche son frère et le fit s’écrouler au sol après avoir casser une de ces bouteilles de bière qui traînait. Comme après des scènes de violence de ce genre, Matt porta encore une fois son frère sur son lit et allait lui prodiguer les soins quand il reçut un violent coup sur la tête et puis plus rien. Quand il rouvrit les yeux, il faisait sombre et cette odeur putride, l’air chargé d’humidité, le jeune homme reconnut la cave. Ligoté, il tenta de se démener et hurla de toutes ses forces. Des pas se firent entendre et la porte s’ouvrit : son père se tenait là, l’air sadique. Il saisit son aîné par les cheveux et lui fit pencher la tête pour le regarder dans les yeux. Puis il lui planta un couteau dans le ventre et fixa son fils dans les yeux. Le prisonnier souffrait en silence, ne pleurant pas ni ne hurla, ne voulant pas flatter l’ego d’un père indigne. Le temps qui s’écoula fut des plus interminables mais ce fut long et douloureux. Il mourut le lendemain, après avoir attendu son frère. Là seulement, il pleura dans ses bras.

« Pardonne moi … j’ai pas tenu ma promesse … Pardonne … moi »

Et il mourut dans les bras de son petit frère de 14 ans, succombant à ses blessures. Il avait 22 ans, allait être papa et devenir heureux. Cette mort bouleversa son frère qui sombra dans le Mal tandis que lui montait dans les cieux …

Histoire Immortelle:
Ce fut dans un lit blanc, dans une pièce de même éclat. Ouvrant les yeux avec difficulté, il ne comprit pas et se releva sur son lit. Où était il ? Qui était cet homme qui le regardait de ses grands yeux bleus ? Avant même d’avoir pu ouvrir sa bouche, l’homme se présenta comme étant son mentor du nom d’Avery et sans véritable âge à lui donner. Il lui dit qu’il était un ange et que Matt en était devenu un aussi de par sa générosité et ses sacrifices quotidiens. Lui ne comprenait pas, il y a quelques instants, il se trouvait dans les bras de son jeune frère et maintenant, le jeune homme se trouvait là. Enfin, instant … Cela faisait deux jours que le jeune homme était assoupi, se remettant de ses blessures que la Mort avait guéri mais toutes ses douleurs psychologiques restaient. Tant de questions défilaient dans sa tête et sans les poser à voix haute, Avery y répondit.
Oui, il était mort.
Oui, il était un ange à présent.
Oui, il serait épaulé d’Avery.
Non, il ne verrait plus jamais sa famille.
Non, il n’était plus à Los Angeles.
Bienvenue dans sa nouvelle « vie » à Johannesburg, en Afrique du Sud. Pourquoi si loin ? Matt était de nature protectrice, s’il serait resté aux Etats-Unis, la tentation d’aller revoir sa famille et son frère aurait été trop forte alors il fallait qu’un océan les sépare. Très vite, on lui apprit les règles à suivre, ce qu’il ne fallait pas faire, sa mission sur Terre. La ville la plus riche du pays regorgeait de pauvres innocents qui avaient besoin d’aide, il fallait les approcher toujours par des moyens naturels, en arrivant dans leur entourage mais pas leur sauter dessus. Alors c’est ainsi que Matt fut tout d’abord volontaire d’ONG pour approcher les plus démunis. Lui-même était un démuni, il avait le vague à l’âme de ne pas pouvoir repartir chez lui mais son mentor lui disait toujours qu’il serait le plus fort s’il essaie de faire quelques efforts, d’apprivoiser sa mort. Les premiers mois furent tellement difficiles, la première année même. Il ne cessait de penser à Darren, à Erin qui avait mis au monde leur enfant … Un soir, n’y tenant plus, il prit l’avion pour partir aux Etats-Unis, direction Los Angeles. Le voyage pour traverser les 16.000 kilomètres fut long et il s’assoupit dans l’avion. Se réveillant, il se retrouvait sur un banc de bois dans une église d’un des townships de Johannesburg. Interloqué, Matt n’eut pas le temps de dire ou même penser quoique ce soit car il vit un homme face à lui, impressionnant et d’une aura apaisante. Dieu, enfin Houston comme il aimait qu’on l’appelle. Ce fut sa première rencontre avec lui et pas la dernière.

« Matthew, tu n’as pas le droit de revoir ton frère ni ta famille. Ta place est ici à présent. Ces gens sont à sauver, c’est ta mission pour les années à venir. »
« Je voulais juste … juste les voir. »

Et Houston vit les yeux embués d’un ange perdu. Pour lui faire plaisir, il répondit à ses questions. Son père était mort, tué par Darren juste après la mort de Matt. Son petit frère n’avait plus de repères et s’enfonçait de plus en plus dans le côté obscur. Erin était toujours seule et avait mis au monde une petite fille, Rose. Après une longue discussion avec le Tout Puissant, le jeune ange fut plus consciencieux dans son travail d’ange. Et durant les cinq premières années en Afrique du Sud, il menait à bien sa mission en étant tour à tour, volontaire d’ONG, boulanger, responsable des travaux, maçon ou autre assistant social, tout était bon pour approcher les gens dans le besoin, il arrivait à oublier peu à peu ses ennuis, son passé bien que celui-ci revenait lors de dates clés : son anniversaire, qui était aussi celui de sa fille, l’anniversaire de Darren et celui de sa mort. Ces soirs là, l’air vide, le jeune homme parcourait les rues de Johannesburg mal et triste mais bien vite il fallait se ressaisir et penser aux autres. Rien ne valait plus que de sauver des vies puisque la sienne était finie. Il y avait tant à faire dans ce pays ravagé par le SIDA, les malheurs et des restes de l’apartheid. Durant ces années, Avery son mentor l’épaulait mais se détachait de lui aussi pour prouver qu’il savait voler de ses propres ailes. Et il y arrivait plutôt bien, son naturel à aller vers les autres, cette bonté et générosité qui ne ressemblait en aucun cas à de la pitié, faisait que les autres l’aimaient bien. Mais lui se sentait seul. Bien sûr, il y avait d’autres anges et des humains sympathiques mais au fond de lui, il y avait toujours ce vide de son passé qu’il tentait de combler en se lançant à corps perdu dans ses missions.

Les cinq années suivantes, il voyagea dans le reste du pays, aidant les populations les plus désoeuvrées, découvrant d’autres visages, d’autres souffrances, d’autres joies aussi. Comme cette jolie humaine de 24 ans du nom de Tara qui était douce et belle, en aide humanitaire. Une idéaliste pensant sauver le monde par l’amour. Bien sûr, le jeune homme ne put s’empêcher de s’enticher d’elle puis peu à peu d’ouvrir son cœur. Elle le trouvait mystérieux sur ses origines mais ne posait pas de questions, sûre qu’il ne voulait pas se dévoiler car ça faisait trop mal. Ce fut le temps d’une année, sa 8e année d’ange, qu’il put se passer un peu de baume au cœur sans pour autant lui avouer son statut, il était interdit de cela. Et après son départ, le retour pour l’Europe dont elle était originaire, on l’éleva au statut d’Archange. Le voila dans la hiérarchie du dessus, il était plus puissant et aussi plus respecté de ses pairs. Mais pas de grosse tête, juste une certaine fierté de pouvoir accomplir encore mieux sa mission. Les premiers temps, il y eut le problème de la télépathie, il n’arrivait pas à la contrôler et parfois interpellait des pensées profondes de personnes et restait interdit devant ce que les gens avaient au fond d’eux. Tellement de douleurs et de rêves dont ils étaient sûrs de ne jamais pouvoir les réussir … Au fil du temps et d’entraînement, il réussit tout de même à ne plus s’introduire par inadvertance dans les esprits et apprivoisa aussi ses autres dons ainsi que les personnes les plus difficiles de ce pays.

Au bout de 10 ans de bons et loyaux services, Houston l’affecta dans une autre mission dans un autre pays : l’Inde. C’est là qu’il passa les 17 autres années. Tout d’abord, la première escale de cinq années à Bombay, sur la côte Ouest de l’Inde. Grande ville et grande pauvreté. Une autre vie, plus traditionnelle et un climat plus lourd, plus humide. Les premiers jours, il en fut malade tellement le changement fut brutal. Pourtant, il fallait aller au-delà de tout et poursuivre la mission. Il tomba amoureux de la culture indienne, apprenant rapidement la langue et les coutumes. C’était vraiment un autre monde et tout cela l’intéressait, l’émerveillait. Et vu que la misère était des plus grandissants dans un pays de bidonvilles et de tradition des plus ancrées. Pas un jour de repos pour ce jeune homme qui faisait encore une fois le tour des métiers pour approcher tout le monde, les plus pauvres en particulier. C’était au-delà de ce qu’on pouvait imaginer. Là bas, on apprenait l’humilité avec ces familles surpeuplées, les filles non désirées, la culture du garçon au nom de la religion et la force de travail. Bombay, cette ville culturelle où il apprit à aimer ces films à l’indienne, avec les chants et les histoires d’amour. Tellement amusant mais prouvant la force de la culture.

Cinq ans après son arrivée à Bombay, ce fut à Trivandrum, dans la pointe Sud du pays qu’il fut envoyé. Il y arriva et adorait passer ses soirées sur la plage, les étoiles au dessus de lui. Le jour du 16e anniversaire de sa mort, Dieu lui apparut encore une fois. Ils s’étaient parlés plusieurs fois tout au long de sa deuxième vie, tous deux entretenaient une certaine amitié, du moins un profond respect l’un pour l’autre.

« Je me sens seul … »
« Comme tous les anges, Matthew. Tu es loin de ta famille, de ta vie d’antan. Mais le temps avance et d’autres personnes ont besoin de toi. Tu fais le bien autour de toi, c’est ton unique bonheur pour le moment. Mais sache que la solitude n’est pas éternelle. »

Ce genre de conversation lui redonnait de l’espoir quand son moral était au plus bas. Cela lui fit tellement de bien, Matt était paré pour affronter tous les dangers du monde, même les catastrophes naturelles ou cette foutue mousson où il pleuvait des mois entiers, entraînant des épidémies monstrueuses et lui s’improvisait médecin secouriste et sauveteur. Cinq années après, c’était les 20 ans de sa mort. Bien triste anniversaire « fêté » sur la plage à prier. Cette même année, Houston revint le voir pour lui annoncer une mauvaise nouvelle, toujours sur cette plage noire et étoilée, leur lieu de rendez vous certains soirs où le vague à l’âme le prenait.

« Matthew … Ton frère vient de mourir et avec la vie qu’il a mené, est descendu directement en Enfer »

Là, après 20 ans de retenue, les larmes de Matt se mirent à couler. Ainsi, il avait échoué et son petit frère se trouvait dans le camp adverse sans qu’il puisse faire quoique ce soit. C’était dur d’entendre cela, ça lui faisait souffrir son petit cœur dont certaines plaies ne se refermeraient jamais. Comprenez donc que son petit frère, qu’il soit démon ou non, restera à jamais son petit Darren sur lequel il a veilla durant 14 ans, l’a protégé au mieux qu’il pouvait des coups, a essayé de le mettre sur le droit chemin pour finalement mourir à cause d’un père alcoolique et finalement avoir fait tant d’effort pour rien. Ces pensées le hantèrent longtemps, il imaginait Darren méchant mais le jeune homme, qui avait toujours un beau physique malgré son âge de 42 ans, était incapable d’imaginer son propre sang plus méchant que le petit caïd de 14 ans, un brin violent certes, mais avec un cœur et un bon fond.

Ce fut aussi à cette période qu’il prit l’avion pour Calcutta, sa dernière destination de l’Inde où il y resta sept ans. Les deux premières années, il avait passé son temps à faire des allers/retours de la ville à la campagne pour aider ceux qui allaient être mariés de force, ces violences dans les champs car il y avait un manque chronique de femmes et les rares qui y étaient manquaient de se faire violer. C’est donc là, qu’il rencontra Asha. La jeune indienne était une des rares filles de son village et tous les jours étaient une torture à être regardée comme un bout de viande, devait se faire accompagner par un de ses frères pour éviter tout dérapage. Matt s’était fait embauché, se faisant passer pour une ONG pour l’aide des campagnes de Calcutta. Ce fut rapidement lui qui accompagnait Asha au village et tous deux parlaient de leur vie. Durant un an, ce fut ainsi. Un an d’amitié teintée de sentiments forts mais sans oser le dire. Ce fut elle qui décoinça, un soir alors qu’elle venait le rejoindre dans sa petite dépendance pour discuter.

« Tu es l’un d’eux n’est ce pas ? Je sens ton aura … Tu as été envoyé ? Ne t’en fais pas je suis comme toi … »

Et c’est là qu’il découvrit qu’Asha était un ange mais faisait comme si de rien n’était. Trois ans auparavant, elle s’était fait poursuivre par un des garçons du village et était tombée dans un trou, mourant sur le cou en se brisant la nuque. Son poursuivant avait cru qu’elle s’était cachée et reparti bredouille. Elle était morte et était devenue un ange mais avait fait un pacte de rester quelques années chez ses parents comme si de rien n’était avant de s’enfuir le jour où ils n’auraient plus besoin d’elle et devraient la marier. Lui était comblé : celle qui se tenait devant lui était un ange et il pouvait être des plus honnêtes, pas de mensonges quant à sa nature. Et quelques semaines plus tard, quand les parents lui trouvèrent un mari des plus déplaisants et détestables qui soit, tous deux s’enfuirent à Calcutta. Une passion de 4 ans dura. Le vide était comblé, tout allait pour le mieux. Être un ange amoureux, quoi de mieux ? Asha était son espérance, comme son nom le signifiait. Entre temps, il fut promu Bras Droit de Houston, annoncé par le grand patron lui-même. Quel honneur pour ce jeune homme qui n’avait rien demandé et faisait juste son boulot comme il le fallait, ne sacrifiant ni sa vie de couple ni son devoir angélique … du moins au début. Mais un ange ne restait jamais au même endroit et sa bien aimée dut partir pour New Delhi tandis que lui devait rester. Il ne comprenait pas pourquoi on les séparait et il voulut une explication avec son Patron.

« Pourquoi vous nous séparez ? J’ai besoin d’elle ! »
« Oui et les autres ont besoin de toi. Ne vois tu pas que tu délaisses ta mission au profit de celle que tu aimes ? Je sais que vos sentiments sont véritables votre bonheur personnel doit passer après les humains. N’oublie pas cela Matthew. Et sache que les embûches te servent à être plus fort pour l’avenir qui s’obscurcit pour l’humanité. »
« Mais je l’aime tant … »

De toutes manières, ses jours en Inde furent comptés. La vie ici lui semblait fade mais sans broncher, Matt reprit son boulot au maximum, montrant qu’il était capable d’être un Bras Droit des plus corrects, qu’il méritait sa place en haut de l’échelle bien que cela n’était plus à prouvé depuis tout ce temps. A nouveau devenu maçon, électricien, vendeur, touriste, groom et divers serveurs, il pouvait à nouveau faire ce qu’il faisait de mieux : aider les gens. Seul mais avec son amour des autres, il avançait dans la vie malgré les difficultés et cette montée de violence les plus croissantes.

L’année s’écoula et un soir de chaud printemps, il se promenait dans le Jardin botanique de la ville quand Houston vint à sa rencontre. Décidément, les deux ne cessaient de se voir, ce qui fit sourire Matt qui se demandait ce qu’il allait bien lui dire. L’heure semblait grave, le Tout Puissant lui tendit une pochette contenant un billet d’avion pour … Los Angeles.

« J’ai besoin de toi … Ton frère est un des démons les plus incontrôlables qu’il soit. Il a été promu Bras Gauche et j’ai besoin d’une personne très puissante à mes côtés. Tu es celui qu’il me faut, tu es destiné à être cet ange, le plus fort. Reviens à Los Angeles, tu pars demain et je me suis arrangé pour que tout soit prêt à ton arrivée. »
« Combattre mon frère ? J’en serais incapable … »
« Ce n’est plus ton frère, Matthew, il n’a plus de patrie ni de famille. »

C’est ainsi que le lendemain, Matt Roller allait revenir dans sa ville après 27 ans d’absence. Le voyage en avion fut des plus longs, il avait l’impression de ne jamais arriver à destination. A peine avait il posé le pied sur le sol américain que la tentation fut au rendez vous : il avait senti sa présence démoniaque à des kilomètres, Lena Howard de son nom avait tenté de draguer notre Bras Droit dans cet aéroport alors qu’il buvait un cappuccino pour se remettre du voyage. Elle avait été très explicite et lui l’avait repoussé sèchement avant de partir pour sa ville, celle de sa vie mortelle. Il fallait tout reprendre : nouvelle vie, nouveaux repères, nouvelles missions. Outre celle de neutraliser son frère, il avait un petit protéger nommé Scott Grey à former. A son tour d’être un mentor et d’être à la hauteur. Il avait la confiance de Houston, il ne fallait pas la briser. Mais il ne fallait pas non plus qu’il se brise lui-même …

Felicitations.......
Impressionnée et abassourdie.....

Mais pourtant, je ne vais pas pouvoir.....ne pas te valider....HA AH AH elle était bonne hein mdr

Blague a part...




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