Sujet: Journal Intime de Rachel Mer 28 Mar - 17:51
Rachel ayant un passé plus que douloureux et de lourds problèmes et difficultés à s'en sortir, elle a besoin de mettre sa vie à plat, d'écrire tout simplement. Son journal est un simple cahier noir, tout ce qu'il y a de plus basique. Il ne possède pas de serrure à clefs mais ce n'est pour ça que la jolie blonde le fait lire à quelqu'un. En effet son confident est fort bien caché et ce serait réellement un desastre si quelqu'un mettait la main dessus. En effet, Rachel est très secrète sur sa vie et il n'y a que dans l'écriture qu'elle se libère entièrement livrant ses joies et ses peines, ses doutes et ses espoirs, ses problèmes... avec la même sincérité. Il lui arrive aussi d'ajouter des paroles de chansons, poèmes et autres photos pour illustrer un journal qui a plus l'allure d'un véritable fourre-tout. Il est d'ailleurs presque aussi dérangé que sa vie à elle, ce qui n'est pas peu dire...
Dernière édition par le Jeu 29 Mar - 18:15, édité 1 fois
Rachel B Invité
Sujet: Re: Journal Intime de Rachel Mer 28 Mar - 20:16
28-03-07
Rien de nouveau. Encore une fois, j'ai le moral au plus bas mais ça évidemment tu as l'habitude, c'est devenu quasi quotidien. C'est ridicule, mais j'ai presque l'impression de me complaire dans mon malheur... C'est horrible à dire mais j'ai bel et bien l'impression que c'est la réalité. Regarde, tout le monde autour de moi s'en sort bien et je sais qu'ils ont des problèmes parce qu'une vie sans problèmes, ce n'est pas vraiment une vie... Mais moi je n'y arrive pas. A croire que je le fais exprès. J'ai l'impression de perdre pied au fur et à meusre. Dès que je vais "bien - je laisse les guillemets bien sûr - il faut qu'un évènement refasse surface pour me faire me faire couler alors que je sortais péniblement la tête de l'eau.
Bien sur, le fait que dans trois putains de jours ce soit le seizième anniversaire de la mort de mes parents n'arrange rien. Cette histoire me fait beaucoup de mal, quand je n'arrive pas à dormir je revois toujours ces images. Tu sais ce que je ne supporte pas ?! C'est de n'avoir aucuns souvenirs de ma vie en Russie, à St Petersbourg. Je sais, j'étais petite et je n'y ait vécu que cinq années. Mais pourtant, je me souviens de la nuit où tout a bouscoulé, ça me ronge. Marta m'avait emmené voir "Casse-Noisettes" en ballet, il paraît que j'adorais cette histoire plus que n'importe quelle autre. Et puis en rentrant, ils étaient là, devant la porte de notre imposante demeure bourgeoise. Gisant dans leur propre sang. Je me souviens ne pas comprendre pourquoi tout le monde s'agitait autour d'eux, pourquoi la gouvernante se pressait de rassembler quelques affaires pour que l'on s'enfuit. Je me suis toujours demandé qui avait commandité cet assassinat. Je sais que c'est le gouvernement, parce que Maman était une femme politique très controversée, mais c'est tout. Et puis c'est peut être égoiste, mais j'aimerais savoir si dans mon pays, ils ont eu les éloges qu'ils méritaient, un enterrement en grande pompe, une commémoration, un livre, une plaque, un nom de rue, un film ? Quelque chose... Parce que notre famille est si miniscule que je suis sûrement la seule à les pleurer encore, et j'aimerais tant qu'il y ait - quelque part - quelque chose pour faire en sorte qu'on ne les oublie pas. Parce qu'ils le méritent vraiment. Et puis tu sais, parfois je me fais peur en y repensant. Parce que je me dis que si je pouvais retrouver l'assassin de mes parents, j'aimerais le tuer à mains nues, me délecter de la vue de son sang qui s'écoule inexorablement. Je ne suis pas méchante pour un sou et tu le sais, mais parler de cette personne me donne envie de voir l'étincelle de vie disparaître de ses yeux d'immonde pourriture. Si j'ose l'écrire c'est parce que je sais que cela restera de l'ordre du pur fantasme...
Enfin, vivement que cette période noire soit finie, parce que je suis vraiment mal en point chaque année à la même époque. Je n'arrive plus à manger, rien du tout. C'est comme si j'avais un noeud à la gorge, doublé d'un noeud à l'estomac. J'ai vomi déjà trois fois aujourd'hui, et je jure que je ne l'ai pas fait exprès, tu me crois n'est-ce pas ? J'ai arrêté tout ça. Mais mon estomac lui, en décide autrement, je crois qu'il n'a plus l'habitude d'être alimenté, si bien qu'il régurgite lui même le peu que j'essaye de lui donner. Je fais des efforts je te jure, mais si même mon corps se ligue contre moi, je ne vois franchement pas ce que je pourrais y faire, n'est-ce pas ? Le resultat de tout ça n'est pas fameux-fameux, je me sens toujours plus ou moins faible et la sensation de marcher dans du coton est quasi permanente. Je prends des migraines et fais des vertiges de plus en plus fréquemment. Je ne sais pas de quoi ça vient, sûrement le surmenage, ou peut être mon mental qui se répercute sur mon corps, je ne sais pas. Mais ça ne m'affole pas, j'ai tellement l'habitude d'être faible et inutile de toute manière. Comme tout le reste, ça passera, je suppose.
Histoire d'aborder un thème plus gai, je suis allé rendre visite à Jade, hier. Elle est toujours rayonnnante et a l'air en pleine forme. Contrairement à la mienne, sa vie est passionnante et ne manque pas d'intêret. Apparement, elle a quelques soucis avec plusieurs garçons mais elle a l'air d'avoir rencontré un Noah qui paraît bien sous tous les rapports. De toute façon, elle a du caractère et attire des garçons qui s'interessent réellement à elle, elle en a de la chance mine de rien.
Je sais que je ne devrais pas me plaindre de ce côté là parce que j'ai vécu un bon nombre d'histoires d'amour mais tu es d'accord avec moi: la plupart ont été catastrophiques et j'ai souffert à chaque fois. Même lorsque j'ai quitté de toute manière. Mais bon la plupart de mes copains ne m'ont jamais aimé. Certains avaient sans doute pitié de moi, d'autres me trouveraient simplement jolie et sont partis après avoir obtenu ce qu'ils convoitaient. Et le dernier tas, je ne sais pas. Peut être qu'ils aimaient le fait de jouer au héros, au sauveur, avec une fille fragile ? Et ils ont fini par être lassés en voyant que la pauvre princesse désespérée ne pouvait pas être sauvée ? J'en sais rien. Et je m'en fiche. Enfin, non, pas vraiment. Tu sais comme moi que je tombe amoureuse très facilement, je n'y peux rien, j'ai besoin de m'accrocher aux gens, je ne sais même pas pourquoi... J'ai sûrement un grand besoin d'attention, ou d'affection ? D'ailleurs il y a un garçon avec moi en cours, il s'appelle Jim. Je ne lui avais jamais adressé la parole avant mais cela fait environ deux semaines qu'il me parle souvent. Il a l'air gentil, doux et attentif. Mais pourtant je me méfie quand même, je commence à me créer un semblant de carapace pour me protéger, j'ai si peur de souffrir, c'est fatiguant à la longue de voir toujours le même scénario se reproduire. Enfin, on verra bien comment cette situation évoluera, n'est-ce pas ?
Oh, et je ne t'ai pas encore parlé de ma dernièe désillusion je suppose. Promis, après j'arrête de noircir tes pages pour aujourd'hui, j'ai à faire de toute façon. Bref. Rebecca n'est plus ma prof de piano. Ca, ce n'est pas grave en soi, je fais du piano depuis l'enfance et j'ai atteint un très bon niveau, alors elle a sûrement dû constaté que les cours devenaient superflus. Mais, en fait, j'ai simplement l'impression qu'elle a voulu prendre de la distance avec moi, et ça, ça me fend le coeur. Cette femme est très importante pour moi, mais ça, je t'en ai déjà parlé. Plus qu'une prof de piano, j'avais l'impression qu'elle lisait en moi, tu vois ce que je veux dire ? Qu'elle me comprenait, sans rien que je n'ai à lui dire. Alors j'ai l'impression d'avoir perdue une alliée de taille. Et c'est pas facile de se faire abandonner, même si j'ai l'habitude. Je pense que j'irais lui rendre une petite visite, bientôt. Enfin, je ne sais pas... Je ne veux pas me montrer insistante, peut être qu'elle en avait simplement assez de moi ?
Hop, je vais même ajouter un polaroïd pris à l'instant même pour que quand je feuilleterai de nouveau ces pages, je me rende compe à quel point je suis ridicule, à me laisser aller et à pleurer pour un rien. Comme si c'était la bonne solution...
Rachel B Invité
Sujet: Re: Journal Intime de Rachel Jeu 29 Mar - 19:02
29-03-07
Pas le temps d'écrire très long aujourd'hui, j'ai encore des milliers de choses à faire et pour l'instant ma tenue n'est composé que d'un shorty et d'un caraco La Perla. Je suis vraiment, vraiment en retard. Oui, parce que je ne t'ai pas dit mais ce soir c'est la répet' générale du ballet dans lequel j'ai le premier rôle... tu sais, le Lac des Cygnes ! Tu sais combien j'aime cette histoire, alors évidemment je me donne réellement à fond pour être au top. J'ai même prévu de manger correctement les jours qui viennent histoire de ne pas faire un malaise dans les coulisses. Ce rôle est l'opportunité de ma vie, il est hors de question que je la rate. D'ailleurs j'ai invité Jade à venir, et j'aimerais beaucoup demander à Becca de venir me voir aussi, mais je n'ose pas. Si elle a mis une certaine distance entre nous, il y a une raison à cela et je ne veux pas l'obliger à quoi que ce soit tu sais. Enfin, là n'est pas la question. Si j'écris aujourd'hui, c'est parce que j'essaie d'être plus ou moins positive. Alors je vais dresser une liste non exhaustive des dix choses qu'il faut que je fasse, pour me motiver. Peut être qu'en voyant cette liste diminuer petit à petit, mon moral sera en hausse, qu'en dis tu ? Enfin, ça vaut toujours le coup d'essayer :
- Arrêter de pleurer pour rien, à longueur de journée [cf hier] - Arrêter l'alcool et/ou les Menthol light - Essayer de sourire tous les jours, à n'importe qui - Prendre soin de moi - Voir mes amis plus régulièrement - Montrer aux gens que je tiens à eux en étant plus démonstrative - Continuer à pratiquer la danse et le piano avec assiduité - Ne pas tomber amoureuse toutes les deux minutes parce que j'en ai marre de souffrir - Etudier régulièrement, même si je le fais déjà - Me nourrir le plus convenablement possible - Tenter de ne plus me retrouver si souvent à l'hopital - Être heureuse, tout simplement ?
Moui, la plupart son irréalisables, je sais. Mais tu vois, à Jour - 2 j'essaie de positiver un maximum, tu ne peux pas me le reprocher. Je colle une photo de moi qui date d'il y a un peu plus de dix ans, tu vois j'étais déjà en tutu. Je crois que je fais de la danse classique depuis que je suis vraiment toute petite, du moins aussi loin que ma mémoire me ramène, je me vois en tutu... Bref, je dois y aller.
Rachel B Invité
Sujet: Re: Journal Intime de Rachel Mar 24 Juil - 23:00
24-07-07
Je sais, ça fait une eternité que je n'ai pas écrit ici. En fait, je crois que je m'en étais lassée. Ou plutôt que j'avais trouvé d'autres moyens d'évacuer. Par l'écriture par exemple. Par écriture j'entends de la vraie écriture, non pas de m'auto-complaisance comme je fais ici. D'ailleurs, en me relisant, j'ai l'impression de passer ma vie à me plaindre, ou à lutter contre la fatalité. C'est hallucinant comme j'ai une vie morne et ininteressante. Mais bon, ça ne vaut pas non plus la peine de polémiquer. J'ai fini mon premier roman et là, je suis fière de moi. A vrai dire, je sais d'avance que je ne le montrerai jamais à personne - et encore moins à un éditeur - même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque. En fait, je crois que je suis une putain de poule mouillée, je ne vois pas d'autres raisons. J'ai peur d'être jugée. Qu'on critique mon travail, qu'on lamine quelque chose dont je suis fière et dans lequel j'ai une entière confiance. Je crois que j'ai aussi peur de mal le prendre, de ne pas accepter une critique constructive et de rentrer chez moi pour déchirer rageusement le manuscrit. Je me connais depuis le temps après tout et je sais que ça, c'est typiquement la réaction que j'aurai. Je sais que je suis pathétique, pas besoin de t'y mettre toi aussi. [Preuve de mon grand désarroi, je parle à un cahier inanimé. En fait, je me parle à moi-même. C'est un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour ma schyzophrénie, vous voilà prévenus.]
Bon, je tâche de mettre en ordre mes idées mais c'est pas facile. Il s'en ait passé des choses pendant tout ce temps. Mais franchement, je me vois mal en train de décrire chronologiquement ce qui m'est arrivé parce que franchement j'en ai pas le courage et je n'en vois pas l'intêret. Occupons-nous plutôt des faits marquants. Le dernier en date l'est vraiment. Et il explique ce pourquoi je suis à ramasser à la petite cuillère - m'enfin je le suis en permanence, je sais, merci. [JULIAN]. Voilà le nom en lui même dit tout. Julian Nichols Moore. Un nom qui en jette vous trouvez pas ? Un tantinet aristocratique en plus. J'ai craqué à l'instant où je l'ai vu accoudé au bar de l'Hotêl Bel Air dans un costume Italien parfaitement coupé qui lui allait à merveille. Une petite quarantaine, un côté viril et protecteur. Je sais, il ne faut pas juger sur les apparences, de toute manière je commence à avoir l'habitude, je me fais toujours avoir. Apparemment, je suis toujours aussi crédule en matière de garçons. Je crois que le monastère m'ouvre ses portes. Mais dommage pour lui, je rêve de fonder une famille. Peut être parce que la mienne m'a quitté trop tôt, je sais pas. Mais je voyais en un homme plus âgé le partenaire idéal. Et en fait il l'était. Seulement après deux mois de bonheur - oui, je suis facilement comblée, ce n'est tout de même pas ma faute si j'aime les plaisirs simples malgré un compte en banque à 10 chiffres - j'ai appris que Julian - MON Julian - était bel et bien le partenaire idéal. Mais d'une autre. Marié. Deux enfants qui plus est. Deux adorables têtes blondes. J'en ai donc très intelligement déduit que la femme qui me brisait indirectement le coeur était blonde elle aussi. Ces petites filles auraient très bien pu être le fruit de notre amour et avoir hérité de mes cheveux et de mon teint clair, mais malheureusement ce n'était pas moi qu'elles aimaient et appelaient Maman. Bien sûr, il ne m'a jamais rien dit. J'avoue avoir fouillé dans son téléphone portable, une seule et unique fois - je suis un tantinet jaloux. En fait j'aurai préféré ne pas savoir. Et tu sais ce qui me fait le plus de mal en fait ? De savoir que dans cette histoire, je souffre - pour changer un peu - mais qu'en fait, je suis celle qui fait souffrir. Sa femme, elle est légitime, c'est moi qui suis la cause de leur malheur - je sais qu'il le lui a avoué. Et tout ça m'écoeure. Il faudra à tout prix que je le raconte à Jade, je sais qu'elle saura me remonter le moral et me donner des conseils. Ce n 'est pas encore cette fois-ci que j'aurai trouvé l'homme de ma vie. Mais bon passons, je commence à avoir l'habitude. Juste pour te montrer à quel point je suis une romantique ecervelée, tiens, je colle ici une photo. De lui. L'annotation débile est de moi, évidemment. Au feutre. Et le coeur enfantin aussi. Tu me pardonneras hein, c'est parce que j'y croyais. Ce crétin continue de laisser des messages sur mon répondeur, je veux bien ne pas avoir de dignité mais il y a des limites, non ?
Tu peux me dire pourquoi j'ai eu l'idée de génie de coller sa putain de photo ici ?! Je crois que je l'aime encore. J'ai toujours été un cas désesperée de toute manière. Quel genre de fille peut aimer follement le même garçon du CP à la Terminale alors que celui-ci ne vous considère que comme une adorable petite soeur, voire confidente ?! Moi encore. Qui peut s'acheter des années à l'avance une robe de mariée ? J'ose même pas répondre à cette question tellement j'ai honte. Je vais finir par croire que je suis méchamment nevrosée à force. Pire que Carrie Bradshaw d'ailleurs. Hum, à part Ju... - note que je fais l'effort de m'auto-censurer - j'ai rencontré un certain Terry également. Charmant. Intelligent. Charismatique. Il m'a invité à dîner et je n'ai pas encore répondu. Je crois que je n'oserai pas à y aller et je sais même pas pourquoi. Et je crois que je n'ose même pas en parler à Jade parce que la connaissant, elle va me forcer à y aller. Te méprends pas Jade-la-tortionnaire existe et elle serait bien capable d'envoyer quelqu'un m'assomer et me conduire au lieu de rendez-vous. Comment ça j'exagère tout ?! Ce n'est pas de ma faute si j'ai une créativité débordante.
D'ailleurs en parlant de Jade, elle m'a horriblement manqué. Encore heureux qu'elle m'a envoyé plusieurs cartes postales et qu'on a pas communiqué grâce à la genialissime technologie parce que sinon je crois que je me serai vengé sur la nourriture. Déjà que je n'avale pas grand chose... M'enfin, rien de nouveau de ce côté là de toute manière, mon corps me dégoûte assez comme ça. Pourtant ce n'est pas faute de faire du sport. Danse classique, Patinage Artistique, Equitation... D'ailleurs, pour éviter de sombrer dans la déprime en l'absence de ma génialissime meilleure amie, il fallait que je m'occupe l'esprit le plus possible. Je me suis remise au tennis et au golf. J'ai d'ailleurs été étonnée de voir que je n'avais rien perdu de mon service. Encore une vocation que j'ai raté, décidemment. Bon, malheureusement, j'ai encore pleins de choses à te dire mais je dois y aller, il est deux heures du matin, je crois que je vais me mettre à pleurer si je repense une seule fois à J. et demain je dois me lever tôt. Mes cours m'attendent. Bref, promis, je ne te négligerai plus de la sorte. Et Re promis, jamais je n'oublierai les bêtises que je te dis. Bref, histoire de bien clôre ce sujet, la boucle est bouclée. Allez, une photo de Chad. Et moi. Je crois qu'elel date de l'année de première. Au moins, on peut voir qu'on était complices, à défaut d'être autre chose. En y repensant, je me demande comment j'ai pu être aussi obsedée par un garçon aussi banal. Mais au final, je sais que si je le revois aujourd'hui, j'aurai encore un pincement au coeur. Je crois qu'un psy s'impose. Mais avant, il me faut une bonne nuit de sommeil...
Mer 28 Mar - 17:51
